Le vendredi 25 octobre 2019 à 17:43
Depuis la disparition de Sophie Le Tan, un homme a été mis en examen pour « assassinat, enlèvement et séquestration » et placé en détention provisoire. Jean-Marc Reiser nie les faits malgré de nombreux éléments le mettant en cause, notamment des relevés ADN à son domicile.
Alors qu'il était hors service ce mercredi, un gendarme a découvert des restes humains lors d'une cueillette aux champignons, sur les hauteurs de Grendelbruch, une commune située à une quinzaine de kilomètres de Strasbourg. Le militaire a découvert un tronc dont la tête était coiffée portait une natte explique Les Dernières nouvelles d'Alsace. Non loin de ces restes humains, d'autres membres vraisemblablement coupés à la scie ont été retrouvés.
"Il y a un certain nombre d'éléments qui font penser aux enquêteurs qu'il pourrait s'agir de Sophie Le Tan", a précisé le procureur de la République de Saverne, Philippe Vannier.
Une autopsie doit être pratiquée ce vendredi à l’IML pour tenter de déterminer les causes et la date du décès, mais également pour déterminer s'il s'agit bien du corps de Sophie Le Tan, grâce à un prélèvement ADN.
Un faux rendez-vous
Les enquêteurs soupçonnent Jean-Marc Reiser d’avoir passé une fausse annonce immobilière pour attirer sa proie chez lui. Sophie Le Tan s’est présentée seule au rendez-vous, contrairement aux deux autres femmes qui étaient venues les jours précédents, accompagnées, et qui n’avaient trouvé personne.
Les policiers ont rapidement fait le lien avec Jean-Marc Reiser puisque le numéro de téléphone sur l’annonce, venant d’une ligne prépayée, les a mené au suspect après l’identification du numéro.
Déjà condamné pour plusieurs viols
Jean-Marc Reiser est déjà bien connu de la justice. Le suspect a déjà été condamné à plusieurs reprises dans le passé, notamment pour le viol d’une auto-stoppeuse allemande en 1995, mais également des viols sur sa maîtresse en 1996.
Il avait écopé d’une peine de 15 ans de réclusion par la cour d’assises d’appel du Bas-Rhin en 2002.