Agression du maire de Villeneuve-de-Marc : le suspect interpellé, annonce Bruno Retailleau

Le maire de Villeneuve-de-Marc (Isère), Gilles Dussault, a été grièvement blessé ce mercredi lors d’une agression devant son domicile. Le suspect, en fuite pendant deux jours, a été interpellé ce vendredi et placé en garde à vue. Une enquête pour tentative de meurtre est ouverte.
Agression du maire de Villeneuve-de-Marc : le suspect interpellé, annonce Bruno Retailleau
Illustration. (Igor Paszkiewicz / Shutterstock)
Par Actu17
Le vendredi 8 août 2025 à 13:15

L’homme soupçonné d’avoir agressé violemment Gilles Dussault, maire de Villeneuve‑de‑Marc (Isère), ainsi que son fils, a été interpellé ce vendredi matin. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, l’a annoncé sur les réseaux sociaux, saluant "le travail rapide et efficace des gendarmes de l’Isère" et affirmant que "les violences contre nos élus sont intolérables et ne resteront jamais impunies".

Le suspect a été arrêté sans difficulté, ce vendredi un peu avant midi, dans le secteur de Villeneuve‑de‑Marc. Il a été placé en garde à vue.

15 jours d'ITT

L’agression s’est produite mercredi 6 août, devant le domicile du maire. La victime, âgée de 63 ans, a été frappée à la poitrine — elle présentait deux plaies au thorax et une plaie défensive — par un objet non identifié, possiblement un outil assez solide, tranchant ou acéré. L’agresseur avait quitté les lieux avant de revenir avec son véhicule. Il a "alors tenté de percuter le maire et son fils venu lui porter secours, et fini sa course contre un mur", puis a "pris la fuite à pied" après avoir porté des coups de poing au fils du maire qui tentait de l’intercepter, avait relaté le parquet.

Transporté grièvement blessé à l’hôpital Édouard Herriot de Lyon, l'édile s'est vu prescrire une incapacité totale de travail (ITT) de 15 jours.

Le parquet de Vienne précise que l’enquête a été ouverte pour "tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique", ainsi que pour "violences aggravées". Un litige ancien, portant sur des questions d’urbanisme et des travaux réalisés sans autorisation entre la municipalité et le suspect, est au cœur des premières investigations. L’enquête a été confiée au pôle criminel du parquet de Grenoble.

Le président de la République, Emmanuel Macron, a condamné l’acte qualifié de "lâche". "Quand un élu est attaqué, c’est la Nation qui est à ses côtés", a assuré le chef de l'État.