Agricultrice et sa fille tuées à Pamiers : le chauffard «reconnait avoir contourné le dispositif de sécurité»

Le chauffard qui a mortellement percuté une agricultrice de 37 ans et sa fille de 12 ans mardi matin, à Pamiers (Ariège), a reconnu durant ses auditions avoir "contourné le dispositif spécial de sécurité qui condamnait l’accès à la route nationale 20".
Agricultrice et sa fille tuées à Pamiers : le chauffard «reconnait avoir contourné le dispositif de sécurité»
La voiture du chauffard a été enfoncée à l'avant suite au drame, survenu à Pamiers ce mardi 23 janvier 2024. (Guillaume Horcajuelo / EPA / Maxppp)
Par Actu17
Le mercredi 24 janvier 2024 à 12:46

Une agricultrice de 37 ans et sa fille de 12 ans ont été tuées par un chauffard sur un point de blocage des agriculteurs, tôt ce mardi matin à Pamiers (Ariège). L'automobiliste et ses deux passagers étaient toujours en garde à vue ce mercredi et le procureur de la République de Foix, Olivier Mouysset, a livré de nouvelles précisions concernant cette affaire, dans un communiqué à la mi-journée.

"Durant leurs premières auditions, les occupants du véhicule à l’origine de l’accident, qui résident à Pamiers, confirment avoir voulu se rendre chez une de leurs connaissances, habitant également en Ariège", indique le magistrat. Le chauffard "a reconnu avoir contourné le dispositif spécial de sécurité qui condamnait l’accès à la route nationale 20". L'homme a assuré "ne pas s’être rendu compte à temps de la présence de la bâche noire qui recouvrait le mur de paille".

Le mari de la victime désormais hors de danger

Le procureur confirme par ailleurs que les trois personnes en cause "de nationalité arménienne", sont "concernés par des obligations de quitter le territoire français prononcées en 2022 et 2023". "Ces mesures ont fait l’objet de différents recours de la part des intéressés", souligne Olivier Mouysset.

Le mari de l'agricultrice est toujours hospitalisé et son pronostic vital n'est plus engagé, bien qu'il soit toujours "grièvement blessé". "Dès que son état de santé le permettra, il sera examiné par un médecin légiste en vue de déterminer une incapacité de travail", poursuit le procureur, qui ajoute qu'une information judiciaire devrait être ouverte dans la journée.