Le lundi 3 octobre 2022 à 16:17
Les quatre auteurs présumés d’une attaque à main armée qui avaient ouvert le feu lors du braquage en juin d’une bijouterie d’Andrézieux-Bouthéon (Loire) ont été mis en examen et écroués dimanche soir, a-t-on appris lundi de sources concordantes.
Mis en examen pour "vol en bande organisée avec arme et tentatives de meurtre", ils ont été incarcérés dans quatre établissements pénitentiaires distincts de la région Auvergne Rhône-Alpes, a précisé à l’AFP une source proche de l’enquête.
Selon la gendarmerie, les malfaiteurs, âgés de 30 à 46 ans, qui ont tous des antécédents judiciaires, "ont été interpellés le 29 septembre à Saint-Chamond (Loire) et à Saint-Étienne lors d’une opération d’envergure menée avec le concours de la Force d’Observation Rapide et de la Force d’Intervention du GIGN". Une perquisition menée le 18 juin, jour du braquage, dans un appartement de Saint-Chamond, avait permis de retrouver les tenues vestimentaires utilisées (gants, cagoules, pantalons, blousons, chaussettes), deux armes de poing avec chargeurs et munitions, les sacs ayant servi à dérober les bijoux ainsi qu’une partie du butin, précise-t-on de même source.
Fuite en Algérie
Dans l’intervalle, les malfaiteurs avaient provisoirement trouvé refuge en Algérie, après l’attaque du Manège à bijoux d'une grande surface au cours duquel ils avaient tiré à plusieurs reprises à l’arme de poing, en l’air et à hauteur d’homme.
"Par miracle, aucune des personnes présentes n’a été atteinte par un projectile lorsqu’ils ont ouvert le feu pour faire relâcher celui des quatre qui était retenu par des vigiles au moment où ils s’enfuyaient avec le butin", a déclaré à l’AFP un représentant de la gendarmerie.
Deux personnes avaient été légèrement blessées dans la bousculade qui a suivi les tirs, dont l’une par des éclats de verre d’une vitrine brisée, tandis que quatre autres choquées avaient été conduites au CHU de Saint-Étienne.