Quatre piétons tués à Steenbecque : le conducteur mis en examen pour homicides involontaires

Quatre piétons ont été tués à Steenbecque, dans le Nord, après avoir été percutés par un automobiliste. Le conducteur, qui a déclaré s'être endormi au volant, a été mis en examen pour homicides involontaires et remis en liberté sous contrôle judiciaire.
Quatre piétons tués à Steenbecque : le conducteur mis en examen pour homicides involontaires
Illustration. (José Hernandez - Camera 51 / Shutterstock)
Par Actu17
Le mercredi 14 février 2024 à 12:38

Un grave accident a coûté la vie à quatre piétons lundi à Steenbecque, dans le Nord. Un automobiliste les a mortellement percutés. Le conducteur, âgé de 51 ans et résidant à Marcq-en-Barœul, a été mis en examen pour homicides involontaires. Il a déclaré qu'il somnolait au volant au moment du drame.

La procureure de la République de Dunkerque, Charlotte Huet, a annoncé que "le parquet a retenu la qualification d'homicides involontaires par conducteur. Les peines encourues pour ces délits sont de cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende". Elle a également précisé que "de nombreux actes d'investigation demeurent à accomplir, notamment sur la somnolence alléguée par le conducteur et sur la vitesse exacte de son véhicule au moment de la collision".

L'accident a eu lieu à la sortie de Steenbecque, près d'une zone auparavant limitée à 30 km/h. Les victimes, quatre randonneurs retraités, marchaient sur le trottoir lorsque le véhicule les a percutés. Trois d'entre eux sont décédés sur place et le quatrième a succombé à ses blessures plus tard dans la journée.

Le SUV Porsche du conducteur a été saisi et il lui est interdit de conduire pendant la durée de son contrôle judiciaire. Les investigations se poursuivent, notamment concernant l'utilisation potentielle de son téléphone au moment des faits.

L'enquête sur cet accident a été confiée à un juge d'instruction, avec l'ouverture d'une information judiciaire pour élucider les circonstances précises de ce drame. Les habitants de Steenbecque, déjà préoccupée par les excès de vitesse dans cette zone, avait signé une convention pour des aménagements de sécurité peu avant l'accident.