Le mercredi 8 février 2023 à 12:31
On en sait plus sur le drame qui secoue le village de Viols-le-Fort, près de Montpellier (Hérault). Un gendarme s'est rendu à la villa de son ex-compagne ce mardi soir et a ouvert le feu sur le nouveau conjoint de cette dernière, un pompier professionnel, qui est décédé. Le militaire a utilisé un fusil d'assaut de calibre 5.56. La victime "a été touchée par sept ou huit impacts de balle dont deux au visage", a indiqué le parquet. Son corps a été découvert derrière la porte d'entrée.
Le gendarme, qui travaillait à la brigade de Ganges, s'est ensuite suicidé en se tirant une balle dans la tête. Son corps gisait sur le canapé. Il était licencié dans un club de tir sportif et ce fusil était son arme personnelle. Ce sont des voisins qui ont donné l'alerte vers 19 heures après avoir entendu des coups de feu. En outre, la propriété où le drame s'est déroulé est un bien commun du gendarme et de son ancienne compagne a précisé le parquet dans un communiqué. Cette femme serait arrivée sur place après le drame.
Le militaire n'aurait pas supporté la rupture avec son ex-compagne, ni le fait qu'elle soit en couple avec un autre homme. Cette dernière, qui est sous le choc, est médecin-anesthésiste dans une clinique proche de Montpellier, après avoir travaillé au CHU de Montpellier précise le Métropolitain. Elle est également sapeur-pompier volontaire au service santé du SDIS 34.
«Très touchés par cette tragédie»
Le SDIS 34 a réagi au meurtre de l'un des siens. "La famille des sapeurs-pompiers de l’Hérault est en deuil et sous l’émotion ce mercredi, suite à la disparition brutale hier soir à son domicile de l’adjudant Julien Klepandy, sapeur-pompier professionnel au corps départemental des sapeurs-pompiers de l’Hérault affecté au centre de secours de Max Dormoy, la caserne de Montaubérou/Millénaire, à Montpellier".
"Très touchés par cette tragédie", les sapeurs-pompiers du SDIS "présentent leurs plus sincères et attristés condoléances à la famille et aux proches du sapeur-pompier décédé et ont mis en place une cellule de soutien psychologique pour ses collègues".
Une enquête a été ouverte et confiée à la section de recherches (SR) de Montpellier.