Accusé de viol et d'agressions sexuelles, Nicolas Hulot dénonce des «affirmations mensongères»

Nicolas Hulot s'est exprimé sur le plateau de BFMTV ce mercredi matin au sujet des accusations de violences sexuelles venant de plusieurs femmes. L'ancien ministre de la Transition écologique s'est exprimé à la veille de la diffusion d'un reportage d'« Envoyé spécial » sur France 2, le mettant en cause.
Accusé de viol et d'agressions sexuelles, Nicolas Hulot dénonce des «affirmations mensongères»
Nicolas Hulot à Marseille, le 3 septembre 2021. (photo Antoine Tomaselli/PhotoPQR/Maxppp)
Par Actu17
Le mercredi 24 novembre 2021 à 11:48 - MAJ mercredi 24 novembre 2021 à 12:18

"Je quitte la vie publique" a annoncé solennellement Nicolas Hulot sur le plateau de BFMTV ce mercredi matin, à la veille de la diffusion d'un reportage du magazine « Envoyé spécial ». Dans cette enquête, l'ex-ministre est accusé par cinq femmes d'agressions sexuelles, de viol et de harcèlement.

"Je sais qu’à partir de demain, le lynchage va commencer. Je veux le dire sans formule, sans élément de langage : ni de près ou de loin, je n’ai commis ces actes. Ces affirmations sont purement mensongères", a affirmé Nicolas Hulot. "La justice et la vérité ne peuvent pas jaillir sur un plateau de télévision. On ne peut pas inverser la charge de la preuve".

"Je ne prendrai plus la parole car je ne me reconnais plus dans cette société"

Nicolas Hulot a également annoncé qu'il quittait la présidence d'honneur de sa fondation ainsi que la vie publique. « A partir de maintenant, je quitte mon engagement et la vie publique définitivement. Je vivrai pour ma famille, mes amis. (...) Je ne prendrai plus la parole car je ne me reconnais plus dans cette société, ni dans ses codes », a-t-il argumenté.

En 2008, une plainte avait été déposée contre Nicolas Hulot pour viol. Les faits présumés remontaient à l'été 1997, comme l'avait révélé en février 2018 l'hebdomadaire Ebdo qui n'existe plus aujourd'hui. L'animateur de télévision avait été interrogé par les gendarmes de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) en 2008, affirmant qu'il s'agissait d'une relation sexuelle consentie. La plainte avait été classée « sans suite », les faits étant « prescrits ». La plaignante était Pascale Mitterrand, petite-fille de l’ancien président de la République et fille de son fils Gilbert.