Ain : La femme et la fille d’un convoyeur de fonds enlevées lors d'une tentative d’extorsion

Une femme et sa fille en bas âge ont été enlevées à leur domicile d’Échenevex (Ain) pour faire pression sur un convoyeur de fonds. Les deux otages ont été relâchées saines et sauves, et aucune somme d’argent n’a été dérobée. Les malfaiteurs sont en fuite.
Ain : La femme et la fille d’un convoyeur de fonds enlevées lors d'une tentative d’extorsion
Illustration. (Victor Velter / Shutterstock)
Par Actu17
Le samedi 19 avril 2025 à 00:58

L’épouse et la fille d’un convoyeur de fonds ont été enlevées puis séquestrées pendant près de deux heures ce vendredi 18 avril à Échenevex (Ain), dans une tentative d’extorsion visant leur proche.

Peu avant 4 heures du matin, deux individus cagoulés se sont introduits au domicile familial peu après le départ du convoyeur, qui travaille en Suisse, selon une source proche de l'affaire, confirmant une information de RTL. Alerté à distance par son système de vidéoprotection, le père de famille a constaté l’intrusion et s’est immédiatement rendu à la gendarmerie. Sur place, il a reçu un appel en visioconférence au cours duquel les ravisseurs lui ont appris qu’ils détenaient sa femme et sa fille, âgée d’un an et demi, dans un véhicule en circulation.

Les malfaiteurs ont exigé de leur cible qu’il leur fournisse des informations sur son fourgon transportant d’importantes sommes d’argent, ainsi qu’une description précise du véhicule. Selon une source proche de l’enquête citée par l’AFP, "cela a duré moins de deux heures, la dame et l’enfant sont en bonne santé" et aucun vol n’a été commis.

Retrouvés à près de 120 km de leur domicile

Toujours selon cette même source, les deux otages ont finalement été retrouvées par un automobiliste à Lapeyrouse, à environ 120 km de leur domicile. Elles ont été prises en charge par les gendarmes de Villars-les-Dombes.

La juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Lyon s’est saisie du dossier. L’enquête a été confiée à la police judiciaire de Lyon ainsi qu’à l’Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO). Aucune interpellation n’a été réalisée à ce stade.