Le lundi 28 juillet 2025 à 17:03
Un homme de 56 ans a tué par arme à feu un père et sa fille avant de se suicider, dimanche 27 juillet, à Labastide-Gabausse (Tarn), une commune située à une quinzaine de kilomètres au nord d’Albi.
Les deux victimes, âgées de 65 et 25 ans, étaient domiciliées à Virac, un village voisin, indique La Dépêche. Le père, éleveur de chevaux depuis de nombreuses années, avait récemment pris sa retraite et envisageait de transmettre son activité à sa fille. Tous deux avaient loué un champ à Labastide-Gabausse pour y faire paître leurs chevaux. C'est le propriétaire de ce terrain qui leur a tiré dessus, précise le quotidien régional.
Le suspect a lui-même alerté les gendarmes
D’après des habitants, plusieurs coups de feu ont été entendus vers 10 heures ce matin-là. L’auteur aurait lui-même prévenu les gendarmes après les faits, avant de retourner l’arme contre lui. Son corps a été retrouvé dans la ferme familiale, attenante au champ où se sont produits les tirs. Selon la procureure de la République d'Albi, Stéphanie Bazart, "il n'y a pas de lien de famille entre l'auteur et les victimes".
Un important dispositif de recherche avait été déployé dans la journée pour localiser l’auteur. Les gendarmes de la compagnie d’Albi ont reçu l’appui des pelotons de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) du Tarn, de l’antenne toulousaine du GIGN, ainsi que d’un hélicoptère.
Le suspect, âgé de 56 ans, vivait seul dans une fermette du village, près de l’église Notre-Dame. Il résidait à cet endroit depuis son enfance, ses parents s’y étant installés dans les années 1950.
Un différend à l'origine du drame ?
Un différend concernant le fermage du terrain pourrait être à l’origine des faits. Le père souhaitait que sa fille reprenne la location, tandis que le propriétaire envisageait de la confier à une autre personne.
Le parquet d’Albi a ouvert une enquête pour meurtre. Elle a été confiée à la brigade de recherches d’Albi, co-saisie avec la section de recherches de Toulouse. Lundi matin, les techniciens en identification criminelle étaient encore sur les lieux afin de déterminer les circonstances exactes du double homicide.