Cyberattaque au ministère de l'Intérieur : un suspect de 22 ans interpellé

Un jeune homme a été interpellé ce mercredi dans l'enquête sur la cyberattaque dont a été victime le ministère de l'Intérieur.
Cyberattaque au ministère de l'Intérieur : un suspect de 22 ans interpellé
Illustration. (Joël Philippon / PhotoPQR / Maxppp)
Par Actu17
Le mercredi 17 décembre 2025 à 21:04

Un suspect de 22 ans a été interpellé ce mercredi 17 décembre dans l'enquête sur la cyberattaque visant le ministère de l'Intérieur, a annoncé le parquet de Paris dans un communiqué. Le jeune homme a été interpellé dans la région de Limoges (Haute-Vienne) par les policiers de la brigade de recherche et d'intervention nationale (BRI-Nat) après avoir été identifié par leurs collègues de l'Office anti-cybercriminalité (OFAC).

"Le suspect, né en 2003, est déjà connu des services de justice pour avoir été condamné pour des faits similaires en 2025", précise le parquet, qui ajoute que "ce délit fait encourir une peine de 10 ans d'emprisonnement". "Les investigations diligentées par l'OFAC se poursuivent. Une nouvelle communication interviendra à l'issue de la garde à vue, qui peut durer jusqu’à 48 heures".

Dans ce dossier, une enquête a été ouverte par la section de lutte contre la cybercriminalité du parquet de Paris, des chefs notamment d'atteinte à un système de traitement automatisé de données à caractère personnel mis en œuvre par l'État en bande organisée, à la suite de la cyberattaque au préjudice du ministère de l'intérieur.

«Quelques dizaines de fichiers» ont été «extraits»

Ce mercredi matin, le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez a déclaré sur franceinfo que le ministère "a fait l'objet d'une intrusion malveillante il y a quelques jours". Le ministre a précisé que "quelques dizaines de fichiers" confidentiels ont été "extraits". "On ne connaît pas encore l'ampleur de la compromission, on ne sait pas ce qui a été extrait : à date, quelques dizaines de fichiers ont pu être sortis du système mais on parle de millions de données", ajoutant également qu'"on ne connaît pas l'ampleur des compromissions".