Attaque terroriste en Nouvelle-Zélande : six blessés au couteau dont trois graves, l'assaillant abattu

Un homme connu des services de police néo-zélandais pour être proche du groupe djihadiste État islamique (EI) a poignardé six personnes dans un supermarché de la banlieue d'Auckland ce vendredi. Trois des victimes sont dans un état critique. L'assaillant a été rapidement abattu par les policiers qui étaient en charge d'assurer sa surveillance.
Attaque terroriste en Nouvelle-Zélande : six blessés au couteau dont trois graves, l'assaillant abattu
Un terroriste a été abattu par la police dans un centre commercial de New-Lynn. (photo Zhao Gang / Xinhua News Agency/Newscom/MaxPPP)
Par Actu17
Le vendredi 3 septembre 2021 à 14:04

Attaque au couteau en Nouvelle-Zélande ce vendredi vers 14h40 (heure locale, 04h40 à Paris). Un Sri-lankais de 32 ans arrivé dans le pays en 2011, qui figurait sur une liste antiterroriste des personnes à surveiller, a pénétré dans un centre-commercial de New-Lynn, dans la banlieue d'Auckland, puis s'est saisi d'un couteau dans le supermarché avant d'attaquer des passants explique le New Zealand Herald.

Six personnes ont été blessées dont trois grièvement, qui sont dans un état critique à l'hôpital selon le média local. Les policiers qui étaient chargés de la surveillance de l'assaillant sont rapidement intervenus et l'ont abattu.

La première ministre, Jacinda Ardern, a précisé que les motivations de cet homme était une "idéologie violente et inspirée du groupe État islamique", ajoutant ne pas être en mesure de tout révéler sur ce dernier en raison d'une décision judiciaire qui interdit la diffusion d'informations à son sujet. Selon ce même média, l'auteur de l'attaque, connu pour être proche de l'EI, avait déjà été poursuivi l'an passé car il était soupçonné de préparer une attaque solitaire au couteau.

Condamné l'an passé

La justice avait alors estimé que la préparation d'un attaque n'était pas un crime, selon les lois en vigueur dans le pays. Le trentenaire avait néanmoins été condamné pour la détention de propagande de Daech, à 12 mois de surveillance. "Nous avons utilisé tous les pouvoirs légaux et de surveillance à notre disposition pour protéger les gens de cet individu", a affirmé Jacinda Ardern. Une nouvelle loi contre le terrorisme a été préparée pour combler les lacunes actuelles mais elle n'a pas encore été examinée par le parlement a exposé la Première ministre néo-zélandaise.

Jacinda Ardern a également remercié toutes les personnes qui sont intervenues, notamment pour aider les victimes : « À tous ceux qui étaient là et ont été témoins d'un événement si horrible, je ne peux pas imaginer ce que vous ressentez mais je vous remercie de vous être précipités pour aider les personnes qui avaient besoin de vous ».

Selon le rapport annuel du service de renseignements néo-zélandais, le Security intelligence service (SIS), "au cours de l'année écoulée, entre 30 et 50 personnes [dans le pays] ont fait l'objet d'une enquête active en relation avec l'extrémisme violent, à un moment donné". Un chiffre plus élevé que les années précédentes.