Aveyron : Une femme tuée à l'arme blanche, son compagnon aurait tenté de se suicider

Une femme de 48 ans a été retrouvée morte sur un chemin situé sur la commune de Calmont, dans l'Aveyron. Elle a été tuée à l'arme blanche. Son compagnon, soupçonné du meurtre a été pris en charge alors qu'il était grièvement blessé. Il aurait tenté de se suicider.
Aveyron : Une femme tuée à l'arme blanche, son compagnon aurait tenté de se suicider
Illustration. (Adobe Stock)
Par Actu17
Le lundi 2 août 2021 à 13:15

La piste d'un féminicide semble privilégiée à ce stade dans cette affaire. Ce dimanche midi, une femme de 48 ans a été découverte morte sur un chemin situé à Bonnecombe, dans la ville de Calmont indique Centre Presse. Cette dernière a été tuée à l'arme blanche.

La victime se trouvait seule avec son compagnon au moment du drame. Âgé de 50 ans, ce dernier a été retrouvé sur place, gravement blessé à l'arme blanche. Il été conduit à l'hôpital alors qu'il était entre la vie et la mort. Le quinquagénaire aurait tenté de mettre fin à ses jours après avoir tué sa compagne. Le couple vivait à Rullac-Saint-Cirq.

Le parquet de Rodez n'a pas souhaité donner de précisions concernant cette affaire, pour l'heure. Les gendarmes et les techniciens en investigations criminelles ont procédé à des constatations sur place.

De nouvelles mesures pour lutter contre les féminicides

Dans une interview au Parisien ce dimanche, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé de nouvelles mesures pour lutter contre les meurtres au sein des couples, alors que 102 cas ont été dénombrés en 2020 (dont 23 hommes), contre 146 en 2019 : un traitement prioritaire des plaintes pour violences conjugales, un officier spécialisé dans ces violences dans chaque commissariat et chaque brigade de gendarmerie, notamment.

Une étude "sur les morts violentes au sein du couple" qui est publiée ce lundi montre par ailleurs que 35% de ces femmes avaient déjà subi des violences, physiques ou psychologiques, et que les trois quarts avaient également déjà déposé plainte, soit 18% du total des victimes. "Le nombre d’interventions de la police et de la gendarmerie pour violences intrafamiliales reste très élevé : plus de 400 000, soit 45 interventions par heure", a rappelé le ministre de l'Intérieur. "Il ne se passe pas une journée sans que le GIGN ou le RAID aille libérer une femme ou des enfants pris en otage..."