Bébé retrouvé mort dans un TGV OuiGo à Marseille : une femme mise en examen

Une femme âgée de 40 ans a été interpellée à Brebières, près de Douai (Pas-de-Calais), puis mise en examen, après la découverte d'un nouveau-né décédé dans la poubelle d'un train OuiGo en gare de Marseille, le 14 septembre dernier. Elle a reconnu "l'essentiel des faits".
Bébé retrouvé mort dans un TGV OuiGo à Marseille : une femme mise en examen
Illustration. (photo ClS/shutterstock)
Par Actu17
Le samedi 23 octobre 2021 à 15:09

C'est une macabre découverte que des agents d'entretien ont fait dans la nuit du 13 au 14 septembre dernier, en nettoyant un train OuiGo en gare de Marseille, comme Actu17 l'avait révélé. Le corps sans vie d'un bébé a été retrouvé dans une poubelle de ce TGV qui avait effectué la liaison entre la gare de Lille-Flandres (Nord) et celle de Marseille Saint-Charles, où il était arrivé à 20h57.

"Des agents de propreté procédant au nettoyage de la rame dans la nuit ont découvert dans les toilettes de l’un des wagons le corps d’un nouveau-né, un petit garçon dissimulé dans une poubelle des toilettes", avait alors indiqué le parque de Marseille dans un communiqué, précisant que "l'autopsie du corps de l’enfant révélait que celui-ci avait respiré et était donc né vivant et viable".

Son compagnon mis hors de cause à ce stade

C'est le pôle criminel du tribunal judiciaire de Béthune qui a été saisi de cette affaire. L'enquête a progressé puisqu'un couple a été interpellé ce mercredi à Brebières : une femme âgée de 40 ans ainsi qu'un homme de 48 ans. Ils ont été placés en garde à vue. Déférée ce vendredi matin, la quadragénaire a été mise en examen pour homicide volontaire sur mineur de 15 ans. Elle risque la réclusion criminelle à perpétuité. L'homme a quant à lui été remis en liberté, "les investigations n’ont pas permis en l’état de déterminer son implication dans les faits", a indiqué le procureur de la République de Béthune. Il aurait affirmé ne pas être au courant que sa compagne était enceinte.

La mise en cause était déjà connue des services de police mais pas pour des faits de violences. "Elle reconnaît pour l’essentiel les faits", a souligné le magistrat. Son placement en détention provisoire a été requis par le parquet.