Christophe Castaner se dit «sidéré» par les accusations de violences policières lors des manifestations de Gilets jaunes.

Le ministre de l'Intérieur s'est exprimé ce vendredi soir lors d’un discours au centre d’incendie et de secours de Tomblaine (Meurthe-et-Moselle), près de Nancy, où il présentait ses vœux aux forces de sécurité civile.
Christophe Castaner se dit «sidéré» par les accusations de violences policières lors des manifestations de Gilets jaunes.
(photo Twitter @CCastaner)
Par Actu17
Le vendredi 18 janvier 2019 à 19:44

A la veille de l'Acte 10 des Gilets jaunes, Christophe Castaner est revenu sur les nombreuses accusations de violences policières. "Quand j'entends certains responsables (..) prendre le parti des casseurs plutôt que celui de la sécurité, quand j'entends parler de brutalité inouïe et illégitime, je suis sidéré, et c'est le mot le plus poli que je trouve" a déclaré le ministre de l'Intérieur.

"Les policiers et les gendarmes sont tous les jours et tous les samedis mobilisés et garantissent l'ordre et la sécurité", a-t-il précisé, ajoutant : "Nous respecterons toujours le droit de manifester, mais jamais celui de détruire".

"Si vous supprimez les moyens de défense de nos forces de l’ordre, il leur reste quoi ?"

Christophe Castaner avait par ailleurs répondu aux déclaration du Défenseur des droits ce vendredi matin, qui appelle à suspendre l'usage des Lanceurs de balles de défense (LBD 40), en raison de leur "dangerosité".

"Vous mettez quoi à la place dans les mains des policiers ?" a rétorqué Christophe Castaner ce matin sur l’antenne d’Europe 1. "Si vous supprimez les moyens de défense de nos forces de l’ordre, il leur reste quoi ? Le contact physique, et il y aura certainement beaucoup plus de blessés, ou il reste l’utilisation de leurs armes de poing, qui est la solution ultime" a-t-il rappelé.

Un hommage aux deux sapeurs-pompiers tués samedi

Christophe Castaner a également rendu hommage aux deux sapeurs-pompiers, Simon Cartannaz et Nathanaël Josselin, tués samedi dans l'explosion accidentelle d'une boulangerie, rue de Trévise, à Paris (IXe). "Leurs noms ont rejoint ceux des héros du quotidien morts pour avoir servi et sauvé", a souligné le ministre.