Le jeudi 7 février 2019 à 16:30
La perquisition s'est déroulée dans le cadre de l'enquête sur les comptes de campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon.
"Depuis 7 heures ce matin, 5 heures de perquisition à mon domicile personnel pour 15 fichiers informatiques sans aucune signification. Après Mediapart cette semaine, c'est donc un candidat aux élections européennes qui est perquisitionné", a-t-il écrit. Jean-Luc Mélenchon lui a emboîté le pas, affirmant que "l'instrumentalisation de la justice devient le régime ordinaire" a écrit Manuel Bompard sur Twitter.
Depuis 7h00 ce matin, 5h de perquisition à mon domicile personnel pour 15 fichiers informatiques sans aucune signification. Après #Mediapart cette semaine, c'est donc un candidat aux élections européennes qui est perquisitionné. Où s'arrêtera la dérive autoritaire du pouvoir ?
— Manuel Bompard (@mbompard) 7 février 2019
Joint par téléphone par France 3, Manuel Bompard a indiqué que les donnés des fichiers saisis par les enquêteurs "sont déjà publiques". Le directeur des campagnes de LFI dit également avoir refusé de signer le procès-verbal de la perquisition.
Pour Jean-Luc Mélenchon, il s'agit d'une nouvelle perquisition "insupportable". "L'instrumentalisation de la justice devient le régime ordinaire. Le macronisme n'est plus qu'un autoritarisme." a-t-il ajouté.
Insupportable nouvelle perquisition chez @mbompard à Toulouse. Le directeur des campagnes de la @FranceInsoumise, n°2 de notre liste. L'instrumentalisation de la justice devient le régime ordinaire. Le macronisme n'est plus qu'un autoritarisme.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 7 février 2019