Confinement : Un faux policier contrôle un passant et lui soutire 900 €, près de Dunkerque

Confinement : Un faux policier contrôle un passant et lui soutire 900 €, près de Dunkerque
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Par Actu17
Le dimanche 19 avril 2020 à 19:56

Un homme qui se faisait passer pour un policier en civil, et qui a procédé au contrôle d'un passant pour lui soutirer de l'argent, a été interpellé. Il devra répondre de ses actes devant la justice.

Visiblement convaincant, un homme qui se faisait passer pour un policier en civil pour escroquer les passants est arrivé à ses fins, avant d'être interpellé, ce vendredi à Saint-Pol-sur-Mer, près de Dunkerque (Nord).

Vers 20 heures, le faux policier a intercepté un homme de 58 ans dans la rue, et lui a demandé de lui présenter une attestation de déplacement dérogatoire. Malgré que l'escroc ne portait aucun brassard et ne présentait aucune carte professionnelle, le quinquagénaire lui a répondu être dépourvu d'attestation. Le piège venait de se refermer.

Il retire 900 euros au distributeur automatique de billets

L'aigrefin lui a déclaré qu'il allait le verbaliser et lui a demandé de monter dans sa Peugeot 308 « banalisée », relate Le Parisien. Crédule, la victime s'est exécutée. Le faux policier a conduit le quinquagénaire jusqu'à son domicile pour qu'il récupère sa carte bancaire, puis l'a emmené jusqu'au distributeur automatique de billets.

La victime a ensuite donné sa carte et communiqué son code à l'escroc, plus que convaincant dans son rôle. Ce n'est que lorsque le malfrat a retiré 900 euros que l'habitant de Saint-Pol-sur-Mer a compris la supercherie. Il s'est interposé et les coups ont fusé de part et d'autre, mais le suspect a réussi à prendre la fuite à bord de son véhicule.

Les (vrais) policiers interpellent l'escroc

Immédiatement, la victime a alerté le commissariat en communiquant une description précise du malfrat aux policiers. Munis de ces précieuses informations, ils n'ont pas tardé à localiser le fuyard et à l'interpeller à Dunkerque, où il réside. Cet homme de 38 ans, défavorablement connu de la police, a été placé en garde à vue.

Face aux enquêteurs, il a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il sera jugé en septembre pour « extorsion » et « usage de fausse qualité ».