Le jeudi 24 septembre 2020 à 11:26
"Nous n'acceptons pas que notre territoire soit sanctionné, puni, montré du doigt", a lancé Benoît Payan, le Premier adjoint au maire de Marseille qui réclame au gouvernement "10 jours de gel avant de mettre en application ces mesures" restrictives, liées à la Covid-19, qui ont été annoncées mercredi soir par le ministre de la Santé Olivier Véran.
L'élu a affirmé qu'il était prêt à prendre les mesures nécessaires "à la fin de la semaine prochaine", si "les indicateurs repartent à la hausse". "Si au bout de 10 jours, l'épidémie reprend, on est prêt à assumer des mesures fortes", même "un confinement qui ne dit pas son nom".
🔴 Covid-19: la mairie de Marseille demande "10 jours" avant la mise en place d'éventuelles nouvelles mesures pic.twitter.com/gJRAwYneeC
— BFMTV (@BFMTV) September 24, 2020
"Notre ville a été mise en quasi-confinement sans que personne n'ait été concerté"
"Le taux de positivité ne fait que reculer depuis le pic de l'épidémie. Ces premiers résultats encourageants auraient mérité d'être encouragés par le gouvernement. Pourtant, malgré ces efforts, notre territoire est une nouvelle fois sanctionné, montré du doigt. Alors comprenez que nous soyons aujourd'hui dans l'incompréhension et la colère. Le ministre n'a pas pris la peine d'ouvrir une concertation", a ajouté Benoît Payan, précisant que les actions menées par la ville "avaient commencé à porter leurs fruits".
Benoît Payan: "Se voir imposer de nouvelles mesures sans aucune concertation est vécue par Marseille comme un affront" pic.twitter.com/dRZhdt3tQl
— BFMTV (@BFMTV) September 24, 2020
"Notre ville a été mise en quasi-confinement sans que personne n'ait été concerté (...) Les déclarations d'hier soir sont irrationnelles. Marseille mérite mieux que des coups de butoir ou de servir d'exemple", a insisté Benoît Payan.