Deux militants de l'ultradroite appelant à des «actions violentes» interpellés par la DGSI, des armes saisies

Deux suspects ont été interpellés par les policiers de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ce mardi matin à Montauban (Tarn-et-Garonne) et en Gironde. L'un appartiendrait à la mouvance radicale de l'ultradroite survivaliste. Des dizaines d'armes ont été saisies lors des perqusitions ainsi que                                                                     .
Deux militants de l'ultradroite appelant à des «actions violentes» interpellés par la DGSI, des armes saisies
Le siège de la DGSI à Levallois-Perret. (photo Ip3 Press/Maxppp ©)
Par Actu17
Le mercredi 17 novembre 2021 à 11:57

Coup de filet de la DGSI tôt ce mardi matin. Un homme âgé de 46 ans a été interpellé à Montauban. Cet employé municipal appartiendrait à la mouvance radicale de l'ultradroite survivaliste révèle La Dépêche. Il a été repéré par les policiers lors d'échanges avec le second suspect, sur la message chiffrée Telegram. L'homme tenait des propos inquiétants, appelant à un passage à l'acte violent imminent. Selon Le Parisien, il est issu d’un courant nazi dit « accélérationniste », convaincu qu’une guerre civile et raciale approche et qu'il est nécessaire de prendre les armes.

C'est dans ce cadre que le parquet national antiterroriste (PNAT) a décidé d'ouvrir une enquête préliminaire pour "association de malfaiteurs terroriste" et "provocation directe par un moyen de communication en ligne à un acte de terrorisme", le mois dernier.

Des perqusitions ont été réalisées suite à ces deux interpellations et se sont révélées fructueuses. Plusieurs dizaines d’armes de toutes sortes, ainsi que du matériel pouvant entrer dans la composition d’explosifs ont été saisis selon le quotidien francilien.

Le second suspect interpellé en Gironde est âgé de 60 ans. Déjà connu des services de police pour des faits de droit commun, il est soupçonné d'avoir fourni des armes. Les gardes à vus des deux hommes pourraient être prolongées et peuvent durer jusqu'à 96 heures. Les suspects pourraient par ailleurs être transférés au siège de la DGSI, à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).