Essonne : Un homme de 72 ans accusé d'avoir violé des adolescentes placées en famille d'accueil

Le procès d'un homme âgé de 72 ans s'est ouvert ce mercredi à huis clos devant la cour d'assises de l'Essonne et s’achèvera vendredi. Il est accusé d'avoir violé deux jeunes filles mineures entre 2009 et 2017.
Essonne : Un homme de 72 ans accusé d'avoir violé des adolescentes placées en famille d'accueil
Illustration. (shutterstock)
Par Actu17
Le mercredi 29 janvier 2020 à 16:33

L'accusé aurait profité du travail de sa femme pour violer deux adolescentes alors âgées de 12 et 13 ans. L'épouse du mis en cause a été assistance maternelle durant 13 ans et accueillait des enfants, dont font partie les victimes, en qualité de famille d'accueil, à Pussay (Essonne). Le procès de cet homme aujourd'hui âgé de 72 ans s'est ouvert ce mercredi matin à huis clos.

L'enquête a débuté à l'été 2017 lorsqu'une camarade d'une des victimes a découvert une lettre de l'accusé. Cette dernière a alors rapporté ce qu'elle avait lu à des éducateurs qui ont alerté les forces de l'ordre.

Des viols et agressions sexuelles lorsque son épouse était absente

Le suspect avait ensuite été placé en garde à vue en janvier 2018 puis avoué en partie les faits. Sa première victime âgée de 12 ans avait été placée suite aux violences qu'elle subissait de la part de sa mère.

L'accusé alors âgé de 62 ans a expliqué aux enquêteurs que les relations qu'il avait eu avec la jeune fille étaient consenties. Cette dernière a contesté cette version des faits, indiquant qu'elle était violée et agressée sexuellement lorsque l'épouse du mis en cause était absente.

La seconde victime affirme qu'elle était amoureuse

La seconde victime était âgée de 13 ans lorsqu'elle a croisé la route du sexagénaire. L'homme a raconté aux enquêteurs qu'il était tombé amoureux de l'adolescente, placée quant à elle en raison de violences verbales que lui infligeait sa mère. Cette dernière affirme qu'elle était elle aussi amoureuse.

Mais ses déclarations ont été remises en question par une expertise qui a révélé des « failles narcissiques et affectives majeures » chez la jeune fille, qui ont pu entraîner une « situation de naïveté majeure ».