Le lundi 11 février 2019 à 19:43
Les policiers ont gardé leur sang froid. En patrouille à bord d'une e-Golf (l'une des nouvelles voitures 100% électrique que la préfecture de police a reçues l'année passée, ndlr) ce samedi après-midi, ces fonctionnaires du commissariat du XVème arrondissement ont choisi de passer par la rue des volontaires, non loin de la gare Montparnasse. Ils se sont alors retrouvés face à une vingtaine d'individus surexcités qui s'en sont violemment pris à eux.
"Les policiers étaient bloqués dans la circulation, plusieurs véhicules se trouvaient derrière le leur, ils ne pouvaient pas faire marche arrière" nous explique une source policière.
"Face à eux, environ vingt individus, beaucoup étaient armés de barres de fer. Ils se sont jetés sur le véhicule de police et ont commencé par exploser le pare-brise" ajoute cette même source expérimentée.
L'un des agresseurs serait l'homme qui a incendié le véhicule Sentinelle
Les policiers ont reçu des pavés, des pots de fleurs et de nombreux projectiles sur leur véhicule mais aussi des palissades de chantier. L'un des fonctionnaires a tenté de faire usage de gaz lacrymogène pour éloigner les assaillants, comme le montrent deux vidéos amateur diffusées sur les réseaux sociaux.
⚡️PARIS - CHOC 💥 / Lors de l’#ActeXIII des #GiletsJaunes, des policiers 👮🏻♂️ ont été pris à partie dans leur véhicule pic.twitter.com/Yj0L7LeJMI
— Pure. (@PureTele) 10 février 2019
Les véhicules qui se trouvaient derrière la voiture de police ont reculé et le fonctionnaire au volant a pu en faire de même.
Aucun des agresseurs n'a pu être interpellé sur le moment mais selon des sources concordantes, l'homme accusé d'avoir notamment incendié un véhicule des militaire de la mission Sentinelle aurait participé à cette attaque contre les policiers. Ce dernier a été rapidement identifié et arrêté ce samedi.
"Il s'agit d'une scène de violence gratuite envers les policiers"
La policière au volant a ressenti de vives douleurs musculaires après les faits, très probablement dues au stress causé par la violence soudaine des agresseurs. Les autres policiers n'ont heureusement pas été blessés.
"Il s'agit d'une scène de violence gratuite envers les policiers qui aurait pu virer au drame si ces individus avaient tenté d'aller plus loin dans leur attaque" nous détaille cette même source. "Le sang froid des fonctionnaires est à souligner. Il ne faut surtout pas banaliser ce genre de faits qui sont graves", ajoute-t-elle.