Le lundi 4 février 2019 à 07:25
La Préfecture a pour sa part indiqué que « rien ne démontre, en l’état des informations dont [elle dispose], le lien entre la blessure et l’action des forces de l’ordre ».
Selon un communiqué de l’Observatoire des pratiques policières (OPP), un de ses membres, qui fait également partie de la Ligue des Droits de l’Hommes (LDH) a « a été blessé au front par un projectile tiré par les policiers ». Les faits se sont produits lors de l’Acte XII du mouvement des Gilets Jaunes à Toulouse.
Un usage « disproportionné et aveugle des armes de guerre »
Pour l’OPP, les forces de l’ordre font une utilisation « disproportionnée et aveugle des armes de guerre ». Il précise que l’observateur était aisément identifiable « avec sa chasuble jaune et bleu », rapporte Le Parisien. Un avocat, membre de la LDH, a indiqué qu’un plainte sera déposée. Une demande d’accès aux enregistrements de la vidéosurveillance de la ville sera également formulée, selon Me Brel.
L’origine de la blessure à confirmer
Pour la Préfecture de Haute-Garonne, « rien ne démontre, en l’état des informations dont nous disposons, le lien entre la blessure [de l’observateur] et l’action des forces de l’ordre ». Un communiqué de presse de la Préfecture précise que « 8 blessés légers dont 4 membres des forces de l’ordre » ont été recensés.