Grande-Synthe : Un lycéen de 15 ans grièvement blessé dans un guet-apens, trois suspects interpellés

Un adolescent de 15 ans a été gravement blessé dans un guet-apens à Grande-Synthe (Nord), qui a été filmé et diffusé sur les réseaux sociaux. Trois suspects âgés de 14 à 16 ans ont été placés en garde à vue ce mardi. La victime a une incapacité totale de travail (ITT) de 45 jours.
Grande-Synthe : Un lycéen de 15 ans grièvement blessé dans un guet-apens, trois suspects interpellés
Illustration. (NeydtStock / Shutterstock)
Par Stéphane Cazaux
Le jeudi 5 octobre 2023 à 15:53

Un adolescent de 15 ans a été victime d'un guet-apens et d'une agression particulièrement violente à Grande-Synthe (Nord), orchestrés par des personnes de son âge, le 23 septembre dernier dans l'après-midi. Grièvement blessé, il s'est vu attribuer une incapacité totale de travail (ITT) de 45 jours. Trois suspects de 14 à 16 ans ont été placés en garde à vue dans cette enquête, ce mardi, indique une source proche de l'enquête, confirmant une information de BFMTV.

Le jour des faits, la police a été alertée vers 16 heures. La direction du lycée professionnel automobile et transport a contacté les forces de l'ordre car l'un de leurs élèves venait d'être grièvement blessé dans une agression, puis conduit à l'hôpital de Dunkerque, avant d'être transféré au CHU de Lille. La victime présentait plusieurs fractures à la mâchoire et a dû subir une opération chirurgicale.

L'agression diffusée sur Instagram

Les agresseurs ont filmé la scène et publié la vidéo sur le réseau social Instagram, d'après la même source. Des images que les policiers ont pu récupérer. Interrogé à l'hôpital, l'adolescent a confié que l'agresseur principal, âgé de 16 ans, se montrait régulièrement menaçant avec lui depuis un différend qu'ils avaient eu au collège, et que son ex-petite amie, âgée de 14 ans, faisait partie des auteurs. La victime a souligné qu'elle avait été attirée dans un guet-apens.

Les policiers du commissariat de Dunkerque ont convoqué les trois suspects au commissariat à 9 heures mardi, avant de leur notifier leur garde à vue. "Ils sont rapidement passés aux aveux", précise la même source. Sollicité au sujet des suites apportées à ces gardes à vue, le parquet de Dunkerque n'était pas joignable dans l'immédiat.