Le jeudi 23 juin 2022 à 20:13
Un ancien militaire de 49 ans a tiré une balle au niveau de la tête d'un homme de 45 ans, en pleine rue, sur la commune de Bessières (Haute-Garonne) ce mercredi soir peu après 20 heures. La victime est hospitalisée dans un état critique avec un pronostic vital engagé. Le tireur s'est ensuite retranché chez lui et a été interpellé par les hommes du GIGN au petit matin ce jeudi. Le parquet a annoncé l'ouverture d'une enquête pour "tentative d’homicide".
Cette terrible scène s'est déroulée boulevard du Tarn raconte La Dépêche. L'agresseur a d'abord réclamé une cigarette à un groupe de personnes mais il a essuyé un refus. L'homme est retourné chez lui à quelques mètres de là, "vraisemblablement pour y chercher une arme à feu", a indiqué le procureur de la République de Toulouse, Samuel Vuelta-Simon.
L'ex-militaire, Frédéric L., est revenu vers le groupe et a ouvert le feu, blessant grièvement cet homme à la tête, qui s'est effondré. Les quatre autres personnes qui se trouvaient là au moment du drame ont été hospitalisées en état de choc.
L'assaut donné à 06h30
Le tireur "a été rapidement localisé, un contact établi un peu avant 4 heures du matin puis il a été interpellé par le GIGN", précise le magistrat. Les gendarmes de l'antenne du GIGN de Toulouse, ainsi que ceux de Satory à Versailles (Yvelines) ont participé à cette intervention, ainsi que les gendarmes de Montastruc-la-Conseillère, de L'Union et ceux du PSIG de Toulouse Saint-Michel. Le suspect a été interpellé lors d'un assaut vers 06h30. Il a été placé en garde à vue et une perquisition a eu lieu à son domicile.
Le quadragénaire est déjà connu des habitants pour sa consommation excessive d'alcool et ses frasques selon La Dépêche. "Il consultait régulièrement des psychiatres. Cela se voyait qu'il avait un problème dans sa vie. Pourquoi laisse-t-on un malade seul chez lui ?", s'interroge un riverain, questionné par le quotidien régional. Le mis en cause serait également connu des services de la justice. La brigade de recherches de Toulouse-Saint-Michel est en charge des investigations.