Haute-Savoie : Un corps calciné découvert à Chevaline, deux armes d'épaule retrouvées sur place

Les pompiers qui intervenaient pour l'incendie d'une voiture, ce mercredi matin à Chevaline (Haute-Savoie), ont fait une macabre découverte.
Haute-Savoie : Un corps calciné découvert à Chevaline, deux armes d'épaule retrouvées sur place
Illustration. (NeydtStock/shutterstock)
Par Actu17
Le mercredi 2 septembre 2020 à 16:31

Un habitant de Chevaline a alerté les secours en apercevant épaisse fumée noire au-dessus de la forêt, ce mercredi matin vers 8h30. Les pompiers se sont rendus sur place et ont constaté qu'une voiture était en feu, près du lac. Ils ont également ont découvert un corps calciné à proximité directe du véhicule, sur la route de la Combe d’Ire, relate Le Dauphiné.

Immédiatement, les gendarmes ont été alertés et sont intervenus. Un large périmètre de sécurité à été mis en place pour préserver les lieux. Le parquet a ouvert une enquête qu'il a confiée à la Brigade de recherches d'Annecy et à la Section de recherches (SR) de Chambéry (Savoie). Le substitut du procureur de la République s'est rendu sur place. Ce n'est qu'en début d'après-midi, vers 14 heures, que le dispositif a été levé.

Le corps « calciné au niveau des jambes »

« Le corps sans vie découvert à proximité d’une voiture calcinée est celui d’un homme fortement calciné au niveau des jambes », a indiqué la procureure de la République Véronique Denizot, ce mercredi en fin d'après-midi, ajoutant que « deux armes d’épaules ont été découvertes dans le véhicule incendié, lesquelles feront l’objet d’investigations techniques ».

« Le feu aurait démarré alors que la victime était assise à l’intérieur du véhicule et que celle-ci en serait ensuite sortie avant de succomber », indique le parquet dans un communiqué, accréditant la piste du suicide. L'identité de la victime n'est pas confirmée quant à présent, mais les enquêteurs disposent de plusieurs éléments concordants indiquant qu'il s'agirait d'un homme âgé de 70 ans, habitant la commune de Doussard, voisine de Chevaline.

« Aucun élément ne permet à l’heure actuelle de faire état d’une éventuelle intervention d’un tiers, ni de faire un lien avec les événements dits de la tuerie de Chevaline survenus il y a presque huit ans plus tôt », a précisé la magistrate. Une autopsie est prévue ce jeudi à l’institut médico-légal (IML) de Grenoble.