Le vendredi 22 février 2019 à 18:54
Le déferlement de mules chargées en cocaïne entre les aéroports de Cayenne et de Paris est tel que les services de police sont submergés.
Dans une note de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) que LCI a pu consulter, les policiers spécialisés soulignent une augmentation de 122% en 2018 par rapport à l’année 2017, du nombre de passeurs de cocaïne interpellés. Selon eux, cet afflux « dépasse actuellement la capacité des services à enrayer la progression du phénomène ».
Des trafiquants qui s’adaptent
Alors qu’auparavant la plupart des « mules » interpellées avaient ingurgité des boulettes de cocaïne, aujourd’hui, les passeurs utilisent plutôt des caches dans leurs bagages ou scotchent des pains directement sur eux, note le rapport de l’OCRTIS.
Si en Guyane, le kilo de cocaïne se négocie à 5 000 euros, en métropole son tarif flambe à 30 000 euros.