Lesparre-Médoc : Les gendarmes visés par de multiples tirs, quatre suspect en garde à vue

Des gendarmes ont été la cible de tirs lors d'une intervention dans la nuit de samedi à dimanche, dans un campement situé à Lesparre-Médoc (Gironde). Entre 150 et 200 coups de feu ont été comptabilisés durant un quart d'heure, certains tirés en l'air.
Lesparre-Médoc : Les gendarmes visés par de multiples tirs, quatre suspect en garde à vue
Illustration. (photo Arnaud Journois/PhotoPQR/Le Parisien/Maxppp)
Par Actu17
Le mardi 23 novembre 2021 à 14:28

Les gendarmes ont été appelés pour un différend familial vers 22h30, dans un campement se situant à l'entrée de la commune de Lesparre-Médoc, sur l'aire du Conneau, faisant près de 3000 m2. Deux branches d'une même famille vivent à cet endroit, sur deux campements distincts détaille France 3. Le lieu se trouve en pleine forêt.

En arrivant, les militaires ont constaté qu'un fourgon avait été en partie incendié. La situation était à ce moment-là calme. Le propriétaire du véhicule a accusé l'un de ses proches qui n'était pas sur place. Les gendarmes ont invité le plaignant à venir déposer plainte le lendemain. Soudain, les forces de l'ordre ont entendu des détonations en l'air. Elles ont alors essuyé des tirs. La fusillade a duré de longues minutes, près d'un quart d'heure.

L'un des projectiles a terminé sa course sur l'un des trois véhicules de gendarmerie. Entre 150 et 200 munitions ont été tirées. Il n'y a heureusement aucun blessé à déplorer. Dans des caravanes, des enfants étaient présents. "La configuration des lieux, en pleine nuit, ne permettait pas vraiment de savoir d’où venaient les tirs", raconte le chef d’escadron Cédric Roger, patron de la gendarmerie du Médoc, à Sud Ouest. "Mes hommes n’ont pas riposté avec leurs armes pour éviter que tout cela termine mal".

Quatre suspects vont être déférés

Dimanche matin, les gendarmes sont revenus sur place pour interpeller quatre membres d'une même famille, qui ont été placés en garde à vue pour « tentative d’homicide volontaire sur personnes dépositaires de l’autorité publique ». Ces derniers sont un homme de 25 ans, ainsi que trois frères de 15, 16 et 17 ans. Ils vont être déférés au parquet ce mardi.