Le jeudi 26 septembre 2019 à 10:18
Les trois agresseurs présumés sont scolarisés dans le même établissement que la victime que nous appellerons François. Âgé de 13 ans, cet adolescent a été victime d'une violente agression dans les toilettes de son collège, l'établissement François Truffaut à Rive-de-Gier, le 16 septembre dernier raconte Le Parisien.
L'avocat de la famille de François, Me Jean Sannier, explique que l'adolescent a "décrit une pénétration digitale anale" lors de l'agression, après avoir été contraint de baisser son pantalon. Un acte qui constitue un viol au regard du code pénal.
Couteau sous la gorge
La victime a eu un couteau placé sous sa gorge et un compas planté sous le menton. Une vingtaine de témoins étaient présents détaille Me Sannier qui précise que la direction du collège n'a pas prévenu la famille de François, ni la police, ni même un médecin. L'élève frappé a été "placé à l'isolement" explique-t-il.
Le procureur a pour sa part considéré qu'il n'y avait pas suffisamment d'éléments pour engager des poursuites ajoute Me Sannier. Les trois auteurs présumés de cette agression ont tout de même été entendus par les policiers.
10 jours d'ITT
De son côté, François qui souffre d'un léger handicap dû notamment à sa dyslexie, s'est vu attribuer 10 jours d'ITT (Incapacité totale de travail) au CHU de Saint-Étienne suite à cette agression.
Ce n'était pas la première fois que le jeune garçon était victime d'une agression. François a été insulté en classe, trois jours plus tôt, par l'un de ses camarades, alors qu'il venait de lui demander de recopier un cours explique Me Sannier, au journal francilien. Il a ensuite reçu un coup de poing au visage de la part d'une fille dans la cour de l'école précise l'avocat.
Les suspects entendus en novembre prochain par un juge des enfants
La mère de la jeune victime a déposé plainte pour viol aggravé et violences volontaires aggravées. François a quant à lui été déscolarisé, par peur de représailles. Il explique ne pas connaître ses agresseurs et n'avoir jamais eu le moindre problèmes avec eux.
Les trois suspects seront entendus par un juge des enfants en novembre prochain.