Louvroil : Le canular par SMS déclenche une alerte attentat au collège, un ado en garde à vue

Un adolescent de 16 ans a fait une mauvaise blague à l'un de ses amis scolarisé dans un collège à Louvroil, près de Maubeuge (Nord). Il a utilisé le téléphone de sa mère pour lui envoyer un message anonyme, lui annonçant qu'un attentat allait se produire dans son établissement. Le lycéen a terminé en garde à vue.
Louvroil : Le canular par SMS déclenche une alerte attentat au collège, un ado en garde à vue
Le collège Jacques-Brel à Louvroil. (Google view)
Par Actu17
Le vendredi 17 septembre 2021 à 16:17 - MAJ vendredi 17 septembre 2021 à 16:28

Un canular de mauvais goût qui pourrait lui coûter cher. Un jeune garçon s'est présenté au poste de police de Louvroil ce jeudi vers 13h30, pour signaler aux forces de l'ordre qu'il avait reçu un SMS inquiétant sur son téléphone, venant d'un numéro inconnu. Le message indiquait qu'un attentat terroriste était prévu dans le collège Jacques-Brel de Louvroil, où il est scolarisé.

Par mesure de sécurité, les policiers et les militaires de la force Sentinelle ont immédiatement mis en place un périmètre de sécurité autour du collège. Les enquêteurs ont dans le même temps identifié le numéro de téléphone d'où venait ce message. Il s'agissait de celui d'une mère de famille. Elle a précisé aux fonctionnaires que c'est son fils qui avait son téléphone aujourd'hui.

Interpellé dans son lycée

Ce dernier, qui est âgé de 16 ans, est scolarisé au lycée polyvalent Jesse-de-Forest, à Avesnes-sur-Helpe, à une vingtaine de kilomètres de Louvroil. Il a été interpellé dans son établissement vers 14h45, avant d'être placé en garde à vue. Inconnu des services de police, il a déclaré aux policiers qu'il s'agissait d'un canular et qu'il voulait faire "une blague" à son ami. Deux autres lycéens auraient également été interpellés.

Une mauvaise blague qui a entraîné un déploiement de forces de l'ordre ainsi qu'une mobilisation du personnel du collège, et qui se produit durant le procès des attentats du 13-Novembre. C'est désormais le procureur de la République qui va décidé des suites à apporter à cette affaire. Les mis en cause risquent jusqu'à deux ans de prison et 30 000 euros d'amende. Le commissariat de Maubeuge est en charge de l'enquête.