Mali : Les 13 militaires français tués avaient entre 22 et 43 ans

13 militaires français ont perdu la vie au Mali ce lundi soir au Mali lors d'une opération de combat dans le Liptako, dans la région de Ménaka, à proximité de la frontière avec le Niger et le Burkina Faso. Un hommage national leur sera rendu dans les jours qui viennent.
Mali : Les 13 militaires français tués avaient entre 22 et 43 ans
13 militaires français ont été tués lors d'un dramatique accident entre deux hélicoptères, au cours d'une opération. (photo Armée de Terre)
Par Actu17
Le mardi 26 novembre 2019 à 17:07

Ils faisaient partie des 4500 soldats français déployés au Sahel dans le cadre de l'opération Barkhane qui a débuté en 2014. 13 soldats français âgés de 22 à 43 ans ont été tués ce lundi soir lors d'une opération visant à intercepter des djihadistes à bord d'un pick-up. Un hélicoptère de combat "Tigre" et un hélicoptère de manœuvre et d'assaut "Cougar" sont alors arrivés sur zone.

"Pendant cette opération de reconnaissance de nuit, pour repérer le pick-up qui s'enfuyait vers le Nord, les commandos au sol ont entendu deux explosions. Ils ont pensé qu'elle était due à une collision en vol entre deux appareils. L'information est confirmée rapidement par le Tigre qui reste en vol", a expliqué le général Lecointre lors d'une conférence de presse à la mi-journée.

Les deux hélicoptères se sont percutés alors qu'ils volaient à très basse altitude. Aucun des 13 militaires qui étaient à bord n'a survécu.

Sept des militaires tués servaient dans le 5e Régiment d'hélicoptère de combat (5e RHC) de Pau (Pyrénées-Atlantiques), les capitaines Nicolas Mégard, Benjamin Gireud, Clément Frisonroche et les lieutenants Alex Morisseet et Pierre Bockel, ainsi que de l'adjudant-chef Julien Carette et le brigadier-chef Romain Salles de Saint Paul. Pierre Bockel était le fils de l'ancien ministre et sénateur centriste français, Jean-Marie Bockel.

Quatre autres victimes venaient du 4e régiment de chasseurs de Gap (Hautes-Alpes) : les maréchaux des logis Antoine Serre et Valentin Duval, le maréchal des logis en chef Alexandre Protin et le capitaine Romain de Chomel de Jarnieu.

Les deux dernières victimes sont le maréchal des logis-chef Jéremy Leusie du 93e Régiment d’artillerie de montagne (93e RAM) de Varces (Isère) ainsi que le sergent-chef Andreï Jouk du 2e régiment étranger de génie (2e REG) de Saint-Christol (Hérault).

Les noms et les parcours des 13 militaires tués ont été communiqués par l’état-major de l’armée de Terre :

  • Le capitaine Nicolas MEGARD, 35 ans, du 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau

  • Le capitaine Benjamin GIREUD, 32 ans, du 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau

  • Le capitaine Clément FRISONROCHE, 28 ans du 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau

  • Le lieutenant Alex MORISSE, 31 ans, du 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau

  • Le lieutenant Pierre BOCKEL, 28 ans, du 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau

  • L’adjudant-chef Julien CARETTE, 35 ans, du 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau

  • Le brigadier-chef Romain SALLES DE SAINT PAUL du 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau

  • Le capitaine Romain CHOMEL DE JARNIEU du 4e régiment de chasseurs de Gap

  • Le maréchal des logis-chef Alexandre PROTIN du 4e régiment de chasseurs de Gap

  • Le maréchal des logis Antoine SERRE du 4e régiment de chasseurs de Gap

  • Le maréchal des logis Valentin DUVAL du 4e régiment de chasseurs de Gap

  • Le maréchal des logis-chef Jeremy LEUSIE du 93e régiment d’artillerie de montagne de Varces

  • Le sergent-chef Andrei JOUK du 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol

Un hommage national sera rendu aux 13 militaires et pourrait avoir lieu en fin de semaine ou en début de semaine prochaine selon des sources concordantes, à Paris.