Manifestations : Une nouvelle enquête à Paris après la plainte d'une manifestante matraquée

Une femme a déposé plainte, affirmant avoir été frappée par un policier à coup de matraque dans le quartier de Châtelet à Paris, mercredi, durant un rassemblement contre la réforme des retraites. Le parquet a annoncé l'ouverture d'une enquête.
Manifestations : Une nouvelle enquête à Paris après la plainte d'une manifestante matraquée
Illustration. (Alexandros Michailidis / Shutterstock)
Par Actu17
Le vendredi 24 mars 2023 à 10:19

Une nouvelle enquête a été ouverte à Paris pour examiner des accusations de violences commises par un policier lors d'un rassemblement contre la réforme des retraites a-t-on appris, confirmant une information de RTL. Une femme a déposé plainte, affirmant avoir reçu un coup de matraque de la part d'un policier.

L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été chargée de l'enquête mercredi, suite à cette plainte déposée le même jour. Selon le parquet de Paris, la plaignante affirme avoir subi des violences dans le quartier du Châtelet (Ier).

Une vidéo montrant les faits, filmée par un journaliste indépendant et diffusée sur les réseaux sociaux, montre la plaignante recevant un coup de matraque d'un policier casqué, alors qu'elle semblait coincée contre un mur avec d'autres personnes. Le policier impliqué fait partie d'une BRAV-M (brigade de répression de l'action violente motorisée).

«Des violences pures et irrationnelles»

L'avocat de la plaignante, Me Arié Alimi, a assuré que "les actions des BRAV-M sur cette vidéo s'apparentent à des violences pures et irrationnelles. Ces violences multiples et réitérées ne peuvent que découler d'une stratégie de la préfecture de police". Selon l'avocat, un autre homme, également représenté par lui, a reçu "quatre points de suture à la suite des coups de matraques" lors de la même scène et a déposé plainte.

Depuis les manifestations contre la réforme des retraites et l'adoption du texte sans vote à l'Assemblée nationale, au moins deux enquêtes pour des soupçons de violences illégitimes commises par des policiers ont été ouvertes à Paris. Le gouvernement a eu recours à l'article 49-3 de la Constitution pour faire adopter la réforme.