Le jeudi 8 août 2019 à 11:22
Un instituteur marocain de 26 ans a été arrêté après son message sur Facebook où il appelait à décapiter des jeunes filles belges travaillant bénévolement, en short, dans un village près de Taroudant.
La sûreté marocaine (DGSN) a annoncé l'interpellation du suspect dans un communiqué. L'homme est désormais poursuivi pour "incitation à des actes terroristes".
#مكافحةالإرهاب_والتطرف
أوقفت الفرقة الوطنية للشرطة القضائية بتنسيق مع المديرية العامة لمراقبة التراب الوطني، مساء أمس الاثنين، أستاذا للتعليم الابتدائي(26سنة) بعد نشره لتدوينة يشيد فيها بأعمال إرهابية ويحرض على ارتكاب جرائم خطيرة في حق سائحات أجنبيات. pic.twitter.com/osYjyTRldq— DGSN MAROC (@DGSN_MAROC) 6 août 2019
Les médias marocains ont rapidement fait le lien entre l'appel de cet instituteur et les deux touristes scandinaves décapitées près du mont Toubkal, dans la nuit du 16 au 17 décembre 2018. Les trois tueurs ont été condamnés à la peine de mort le mois dernier.
"Depuis quand les Européens font ils des travaux en tenue de baignade ?"
L'instituteur n'est pas le seul à avoir violemment réagi après la diffusion de ce reportage montrant les bénévoles au travail, en short, sous un soleil de plomb. "Depuis quand les Européens font ils des travaux en tenue de baignade ?", a écrit Ali El Asri, un député du parti islamiste (PJD) sur sa page Facebook. Une publication que l'élu a ensuite supprimée mais qui lui a valu de vives réponses qu'il a qualifiées de "terrorisme laïc".
Ces bénévoles belges ont participé à ces travaux au Maroc en lien avec une association locale.