Marseille : Policiers français et italiens font une saisie historique de 3,3 tonnes de cocaïne

Marseille : Policiers français et italiens font une saisie historique de 3,3 tonnes de cocaïne
Illustration. (Shutterstock / thelefty)
Par Actu17
Le jeudi 27 février 2020 à 21:07

C'est un record national. La coopération entre les polices judiciaires française et italienne leur ont permis de mettre la main sur un chargement de 3,3 tonnes de cocaïne et plusieurs trafiquants.

La procureure de Marseille, Dominique Laurens, a annoncé ce jeudi soir la saisie record de 3,3 tonnes de cocaïne en partie à Livourne en Italie et à Marseille, sa destination prévue. C'est sur le territoire français, près de Marseille, que des trafiquants ont été interpellés. S'ils étaient passés entre les mailles du filet, ils auraient pu revendre la drogue pour 230 millions d'euros au détail.

La saisie a été effectuée dans le port de Livourne en Italie, ce lundi, par des douaniers italiens lors d'un contrôle. La marchandise en provenance d'Amérique du Sud était dissimulée sur un bateau censé transporter des containers de purée de bananes.

Les trafiquants pris au piège

Lorsqu'ils ont découvert la drogue sur le bateau, les douaniers l'ont remplacée par de la farine et du sucre. Ils ont ensuite laissé repartir le bateau tout en le suivant à distance.

Celui-ci a transité par le port de Gênes, mardi, puis il est arrivé ce jeudi à Marseille. Les enquêteurs de l'Office anti-stupéfiants (OFAST) de la police judiciaire étaient sur place pour surveiller son arrivée. Comme attendu, trois hommes sont venus récupérer la marchandise avant d'être pris en filature par la police et interpellés dans une villa à Saint-Mître-les-Remparts à Martigues, près de Marseille.

Une saisie historique

Cette saisie est historique en France métropolitaine. Même si une partie a été interceptée en Italie, sa destination finale étant Marseille, les autorités la comptabilisent comme Française, relate France 3.

Côté français, l'enquête est menée sous l’autorité des magistrats de la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Marseille. « Ce n'est pas la fin d'une enquête, mais au contraire le début d'un plus grand démantèlement », a indiqué la procureure de la République.