Metz : Au volant d'une voiture volée, il refuse de s'arrêter et percute le véhicule des policiers

Le conducteur a finalement été interpellé avant d'être placé en garde à vue. Sa voiture de grosse cylindrée avait été dérobée au Luxembourg.
Metz : Au volant d'une voiture volée, il refuse de s'arrêter et percute le véhicule des policiers
Le véhicule des policiers a été sérieusement endommagé après le violent choc. (Photo Alliance Police Nationale Grand-est)
Par Actu17
Le samedi 2 avril 2022 à 12:18

Un homme au volant d'une voiture volée au Luxembourg a percuté un véhicule de police en voulant échapper aux forces de l'ordre, à Metz (Moselle) ce jeudi après-midi a appris Actu17, confirmant une information du Républicain Lorrain. Il a été interpellé un peu plus loin par les policiers de la brigade anticriminalité (BAC).

L'affaire a débuté par un refus d'obtempérer vers 15 heures dans le quartier de Borny. Les policiers de la BAC ont repéré cet automobiliste au volant d'une puissante cylindrée de marque Mercedes immatriculée au Luxembourg, qui conduisait avec une cagoule et des gants. La voiture correspondait au signalement de la police luxembourgeoise concernant un home-jacking (un cambriolage en présence des victimes, ndlr) qui s'est déroulé il y a peu de temps.

Connu de la police pour 112 faits

Voyant qu'il est repéré, le suspect refuse de s'arrêter et fait demi-tour. L'alerte est donnée sur les ondes police. Un second équipage de la section d'intervention (SI) arrive mais le fuyard percute violemment leur véhicule à l'avant. Il poursuit sa route avant d'être intercepté par la BAC. Le suspect, bien connu des services de police, a été placé en garde à vue. Selon le quotidien régional, il est connu pour 112 faits de trafic de stupéfiants ou vols de voitures.

La violence collision n'a heureusement fait aucun blessé du côté des forces de l'ordre. Les trois policiers qui se trouvaient dans le véhicule ont néanmoins subi des examens à l'hôpital.

"Il est grand temps d’apporter une réponse pénale ferme et dissuasive"

"Les refus d’obtempérer tuent trop souvent ! Il est grand temps d’apporter une réponse pénale ferme et dissuasive à la hauteur de ce fléau !", réclame le syndicat Alliance Police Nationale du Grand-est. "La vie de flic, c’est aussi ne pas avoir le temps de savourer à sa juste valeur le fait d’avoir échappé bel à un possible drame pour laisser place rapidement et parfois à l’inquiétude d’être "embêtés" car la tôle de notre véhicule est froissée !", déplore l'organisation.