Nice : Neuf personnes s'enfuient du centre de rétention administrative par les toits

Neuf personnes se sont enfuies du centre de rétention administrative de Nice (Alpes-Maritimes) dimanche, après avoir commis d'importantes dégradations. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de cette fuite.
Nice : Neuf personnes s'enfuient du centre de rétention administrative par les toits
La caserne Auvare de la police nationale à Nice. (Google view)
Par Actu17
Le lundi 2 décembre 2024 à 15:14

Neuf personnes placées au centre de rétention administrative (CRA) situé à la caserne Auvare de Nice (Alpes-Maritimes) se sont enfuies ce dimanche 1er décembre, vers 19 heures, après avoir commis des dégradations importantes, indique le procureur de la République de Nice, Damien Martinelli, dans un communiqué ce lundi.

Les premiers éléments de l’enquête révèlent que dans une chambre accueillant six retenus, "une paroi métallique protégeant le plafond d’un local a été tordue, permettant de réaliser un trou pour accéder aux combles du bâtiment". De là, les individus ont rejoint les toits avant d'utiliser des draps pour descendre et franchir le filet anti-projection, atteignant ainsi la voie publique. Une seule personne a été interpellée immédiatement après la fuite par les forces de l’ordre.

Âgés de 23 à 31 ans

Le procureur a indiqué que "les évadés font l’objet d’une diffusion au fichier des personnes recherchées et de recherches actives". Parmi les fuyards, âgés de 23 à 31 ans, figurent des ressortissants de nationalités tunisienne, algérienne et libyenne. "Cinq des évadés étaient des sortants de détention après avoir purgé des peines pour des délits de droit commun, et trois autres étaient des sortants de garde à vue pour des faits similaires". Aucune de ces personnes ne faisait l’objet "d’un suivi au titre de la radicalisation", selon le communiqué.

Une enquête de flagrance, confiée au service départemental de la police aux frontières (PAF), a été ouverte pour "soustraction à une mesure de rétention administrative en réunion" et "dégradations graves en réunion d’un bien d’utilité publique". Parallèlement, une enquête administrative vise à éclaircir les circonstances exactes de cette évasion. Les recherches se poursuivent pour retrouver les huit individus toujours en fuite.