Le vendredi 8 février 2019 à 18:06
L’affaire portait sur des faits survenus le 30 mars 2017 à Joué-lès-Tours. Angelo Garand, qui s’était évadé de la prison de Vivonne en 2016, avait fait face aux militaires du Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN). Deux gendarmes d’élite étaient poursuivis pour l’avoir abattu de cinq balles dans le thorax.
Des tirs en légitime défense
Le GIGN était intervenu dans la ferme des parents d'Angelo Garand, où le fugitif s’était réfugié. Dans un coin sombre de la propriété, il avait refusé de se rendre. L’homme était alors armé d’un couteau, et deux tirs de pistolet à impulsions électriques s’étaient révélés inefficaces. Le forcené avait continué à progresser vers les gendarmes, arme à la main. C’est à ce moment-là qu’Angelo Garand avait été abattu.
Non-lieu confirmé
Depuis 2017, les deux gendarmes étaient mis en examen pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner avec usage d’une arme ». Le juge d'instruction de Blois avait ordonné le non-lieu, mais la famille de la victime avait fait appel, rapporte France Bleu. La chambre de l'Instruction de la Cour d'Appel d'Orléans a confirmé le non-lieu, ce jeudi.