Le vendredi 28 octobre 2022 à 10:57 - MAJ vendredi 28 octobre 2022 à 20:47
Un gendarme âgé de 51 ans du groupe d’intervention cynophile (GIC) de Senlis (Oise), a mis fin à ses jours ce lundi soir devant les locaux de son unité, en utilisant son arme de service a-t-on appris, confirmant une information de La Voix du Gendarme et de Oise Hebdo.
Le maréchal des logis-chef Amand D. s'est ôté la vie vers 22
heures. Ce dernier avait perdu sa compagne il y a quelques mois. Le
couple avait deux enfants de 17 ans. Le militaire et son Malinois,
"Marley", "étaient présents il y a quinze jours lors de
l’inauguration d’une salle des sports, à Senlis", se souvient
Arnaud Dumontier, le maire de Pont-Sainte-Maxence, interrogé par
nos confrères. "Ses compétences étaient connues de tous. Il
faisait de l’excellent travail". Les obsèques d'Amand D.
auront lieu jeudi 3 novembre à Saint-Sauveur.
Il s'agit, au moins, du 16ème suicide dans les rangs de la gendarmerie depuis le 1er janvier, alors qu'un gendarme du peloton de surveillance et d’intervention (PSIG) de Valence (Drôme), s'est suicidé il y a un peu plus de deux semaines.
Si vous ou l'un de vos proches avez des idées suicidaires, contactez le 3114, le numéro national de prévention du suicide, disponible 24h/24, 7j/7. Un professionnel sera à votre écoute pour vous aider.
En cas de nécessité, les gendarmes peuvent se tourner vers le réseau d’accompagnement psychologique de l’Institution composé de 39 psychologues cliniciens, ou vers les assistants sociaux des groupements, les aumôniers ou les représentants de la concertation.