Pas-de-Calais : Il espérait devenir policier mais faisait chanter la fille de Brigitte Macron

Pas-de-Calais : Il espérait devenir policier mais faisait chanter la fille de Brigitte Macron
Tiphaine Auzière, fille de Brigitte Macron. (Twitter / @TAuziere)
Par Actu17
Le mercredi 25 septembre 2019 à 21:49

Un maître chanteur a été interpellé après un signalement effectué par les policiers du service de la protection (SDLP) qui veillent à la sécurité de Tiphaine Auzière.

Un homme de 27 ans qui devait passer le concours de Gardien de la Paix a été stoppé net dans son élan. Il a été interpellé mardi dernier car il est soupçonné d’avoir exercé un chantage sur la belle-fille de l’actuel président de la République, Emmanuel Macron.

De prétendues informations très sensibles

Le jeune homme, originaire d'Azerbaïdjan et arrivé en France à l'âge de deux ans, a écrit à plusieurs reprises à Tiphaine Auzière, la fille de Brigitte Macron, sur les réseaux sociaux et par e-mail.

Dans ses messages, il affirmait tout d’abord être un grand admirateur du couple présidentiel et cherchait à être apprécié des époux Macron, relate Le Parisien. Il écrivait ensuite être détenteur de documents très sensibles provenant d'un conseiller scientifique de l'Elysée. Des informations qui pourraient fragiliser le Président, voire mettre en péril sa sécurité, affirmait-il.

300 000 € et un appartement à Paris

En contrepartie de la communication de ces informations, il demandait à Tiphaine Auzière de lui verser 300 000 euros et de lui fournir un appartement à Paris. Lui qui, sans emploi, n’a pas de domicile fixe.

La fille de Brigitte Macron n’a jamais répondu à ses messages et n’a pas donné suite. Mais les fonctionnaires de police affectés à sa protection ont décidé de faire un signalement au procureur de la République de Boulogne-sur-Mer, qui a ouvert une enquête.

Il refuse de divulguer les informations

C’est dans ce cadre que le suspect a été interpellé mardi dernier et placé en garde à vue. Face aux gendarmes, il a avoué les faits tout en refusant de divulguer les prétendues informations sensibles.

Il a subi une expertise psychiatrique qui n’a pas relevé de troubles mentaux. Le mis en cause comparaîtra devant la justice le 30 janvier prochain. Poursuivi pour « chantage », il encourt une peine de 5 ans de prison et de 75 000 euros d'amende.