Le vendredi 15 février 2019 à 10:10 - MAJ vendredi 15 février 2019 à 11:16
Des comparaisons génétiques vont être effectuées avec l’ADN du médecin, mort au printemps 2017.
Mercredi, le tribunal de Rotterdam a ordonné les comparaisons génétiques entre l’ADN d’un médecin et celles de 22 personnes nées d’une insémination artificielle pratiquée à l’hôpital où il exerçait. L’établissement a été fermé en 2009, et le médecin est décédé à l’âge de 89 ans en 2017. La justice le soupçonne d’avoir utilisé son sperme au lieu de celui de donneurs tiers et d’avoir ainsi participé biologiquement à 200 naissances. La loi aux Pays-Bas n’autorise que 25 inséminations artificielles par donneur, rapporte Le Parisien.
Il avait toujours refusé de se soumettre aux tests
En 2017, un juge avait ordonné un prélèvement génétique sur le médecin. Ce dernier, de son vivant, avait toujours nié les faits présumés et refusé de se soumettre aux tests ADN. L’une des personnes nées après une insémination artificielle pratiquée par ce médecin avait demandé, à sa majorité, à connaître son père biologique. La loi l’y autorise, si la mère a donné son accord lors de l’acte médical. À sa surprise, le nom de son père biologique était inconnu.