Prise d'otages à la prison de Condé-sur-Sarthe : le détenu s'est rendu, les 2 otages libérés

00h30.
Prise d'otages à la prison de Condé-sur-Sarthe : le détenu s'est rendu, les 2 otages libérés
Par Actu17
Le mardi 11 juin 2019 à 20:29 - MAJ mercredi 12 juin 2019 à 08:01

Fin de notre direct, merci de nous avoir suivi. Recevez nos alertes en téléchargeant l'appli Actu17 pour iPhone et Android.

Le preneur d'otages s'est rendu. La jeune stagiaire qui était toujours prise en otage n'a pas été blessée.

Le détenu, Francis Dorffer, va être placé en garde à vue.

00h15.Le détenu preneur d'otages souffre de graves troubles psychiatriques. Multirecidiviste, il est suivi au titre de sa radicalisation indique LCI.

23h47.L'un des deux otages a été libéré. Il s'agit d'un surveillant pénitentiaire, il n'a pas été blessé. Une jeune surveillante stagiaire est toujours retenue par le détenu.

22h10.Le détenu est armé d'un pic artisanal selon plusieurs sources policières. La prise d'otages a débuté vers 19h15. Les policiers du RAID sont arrivés en hélicoptère à 20h30.

(photo Actu Pénitentiaire)

21h10.Des négociations sont en cours, le détenu demande son transfert dans un autre établissement pour se rapprocher de sa famille, selon une source syndicale.

20h20. Une prise d'otages est actuellement en cours au centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe (Orne) selon nos informations.

Une prise d'otages est en cours ce mardi soir au centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe. Les ERIS et le RAID sont sur place.

Deux surveillants pénitentiaires, un titulaire et une stagiaire, sont retenus en otage par un détenu selon nos informations.

 

Le preneur d'otages est Francis Dorffer, déjà auteur de cinq autres prises d'otages en détention. L’homme a été écroué à l’âge de 16 ans pour une courte peine à la suite d'un vol avec violence, mais il n’est plus jamais sorti de prison en raison de ses méfaits en prison.

Il a notamment écopé de 30 ans de réclusion criminelle pour le meurtre d’un codétenu, puis a été à plusieurs fois condamné pour des séquestrations de personnel pénitentiaire. Une cellule de crise a été activée au ministère de la Justice.