Le lundi 13 janvier 2020 à 18:40
L'homme qui a violemment frappé une surveillante pénitentiaire est incarcéré pour des faits en lien avec le terrorisme islamiste. Hamou Benlatrèche avait volontairement foncé sur un groupe de militaires à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) au volant d'une voiture, le 9 août 2017. Six soldats avaient été blessés, dont trois gravement.
Le mis en cause avait été interpellé sur l'autoroute A16, dans le Pas-de-Calais, après avoir été neutralisé par balles par la police. L'homme se déplace depuis en fauteuil roulant.
Un violent coup de poing à l'épaule
Ce samedi, le détenu a frappé sur la porte de sa cellule, exigeant de pouvoir téléphoner raconte le syndicat SNP-FO dans un communiqué. Deux surveillants se sont alors présentés. Alors qu'ils repartaient, l'agresseur a bloqué la porte de sa cellule et a porté un violent coup de poing à la surveillante de 29 ans, au niveau de l'épaule.
Cette dernière a été conduite à l'hôpital où elle a reçu un certificat mentionnant 5 jours d’Incapacité totale de travail (ITT). La victime a déposé plainte.
Hamou Benlatrèche avait déjà agressé une autre surveillante en juin dernier. Il avait été transféré d'une autre prison quelques mois auparavant.
"Le centre pénitentiaire de Beauvais n'est pas une structure adaptée pour garder ce genre d'individu"
Une nouvelle agression qui a provoqué la colère du syndicat SNP-FO de la prison de Beauvais. "Le centre pénitentiaire de Beauvais n'est pas une structure adaptée pour garder ce genre d'individu qui n'a plus aucune limite dans ses actes face aux personnels", affirme l'organisation syndicale.
Interrogé par Le Parisien, Julien Stievenard, secrétaire du syndicat ce même syndicat de la prison de Beauvais, a indiqué que Hamou Benlatrèche était passé devant une commission de discipline ce lundi et qu'il avait reçu "du confinement".
"Cela veut dire que quand notre collègue reviendra, elle retrouvera son agresseur", a-t-il ajouté. Le syndicat réclame le transfert de ce détenu.