Puy-de-Dôme : Trois gendarmes tués par balle, un quatrième blessé, le forcené retrouvé mort

14h19.
Puy-de-Dôme : Trois gendarmes tués par balle, un quatrième blessé, le forcené retrouvé mort
Illustration. (photo Arnaud Journois/PhotoPQR/Le Parisien/Maxppp)
Par Actu17
Le mercredi 23 décembre 2020 à 06:26 - MAJ mercredi 23 décembre 2020 à 14:23

Un forcené a ouvert le feu sur des gendarmes dans le Puy-de-Dôme, dans la nuit de mardi à mercredi. Trois militaires ont été tués, un quatrième a été blessé et transporté à l'hôpital. Au moment du drame, les militaires intervenaient pour porter secours à la conjointe du tireur, retranchée sur le toit de leur habitation. Le forcené a été retrouvé mort quelques heures après les faits.

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Arno Mavel, Rémy Dupuis et Cyrille Morel sont les trois gendarmes tués lors de cette intervention. Découvrez notre article qui raconte qui ils étaient.

12h17. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin s'est rendu sur place et s'est exprimé face à la presse. Il a évoqué "une intervention courageuse, héroïque et quotidienne pour secourir une femme et son enfant, victimes de violences familiales. Ils [les gendarmes] sont morts cette nuit dans des circonstances particulièrement ignobles. J'ai une pensée particulière pour les quatre orphelins, pour les veuves, pour toute la gendarmerie nationale, pour toutes les forces de l'ordre". "J'ai tenu informé toute la nuit le président et le Premier ministre. (...) Nos cœurs et nos pensées vont à ces femmes et ces hommes qui risquent leurs vies", a-t-il ajouté.

12h13. "Alors que le pays est frappé d’effroi après l’annonce de la tragédie de Saint-Just, je m’incline devant la souffrance des familles et des proches endeuillés de nos 3 gendarmes", réagit le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti, sur Twitter. "La France se souviendra que 3 militaires ont payé de leur vie le fait d’avoir protégé une femme menacée".

11h30. "L'auteur était âgé de 48 ans, il était extrêmement déterminé. C'est assez rare d'ouvrir le feu de cette manière sur les gendarmes", explique Maddy Scheureur, la porte parole de la gendarmerie nationale, à franceinfo.

11h12. Le tireur était armé d'un fusil d'assaut de type Famas et de deux armes de poing selon Europe 1. Il était également muni d'un gilet pare-balles ainsi que de lunettes de vision nocturne. L'homme était un tireur sportif. Néanmoins, toutes les armes n'étaient pas déclarées.

09h47. Le forcené a été retrouvé mort dans sa voiture selon des sources concordantes. Il se serait suicidé.

09h35. Le président de la République Emmanuel Macron s'exprime sur Twitter : "Ils intervenaient pour secourir une femme victime de violences conjugales dans le Puy-de-Dôme, trois gendarmes ont été tués, un quatrième blessé. La Nation s'associe à la douleur des familles. Pour nous protéger, nos forces agissent au péril de leur vie. Ce sont nos héros".

09h13. Le tueur présumé était un ancien militaire selon le quotidien La Montagne.

08h44. Le forcené de 48 ans a été retrouvé mort annonce Gérald Darmanin. "Je me rends sur place", annonce le ministre de l'Intérieur.

08h29. "Trois de nos gendarmes ont été tués cette nuit, alors qu'ils étaient engagés pour protéger et sauver", réagit le Premier ministre Jean Castex sur Twitter. "Ce drame nous touche tous et endeuille le pays tout entier. Je partage la douleur de leurs proches et de leurs frères d'armes et les assure de mon indéfectible soutien".

08h13. 300 gendarmes sont engagés dans les opérations de recherches visant à retrouver l'auteur des tirs qui est en fuite précise Le Parisien.

Les trois gendarmes tués étaient âgés de 21 à 45 ans

07h36. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et la ministre déléguée Marlène Schiappa expriment "leur profonde tristesse" dans un communiqué. Les victimes décédées sont un lieutenant de 45 ans, un adjudant de 37 ans, ainsi qu'un brigadier de 21 ans. Le pronostic vital du gendarme qui a été blessé n'est pas engagé.

"Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, et Marlène Schiappa, ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur, expriment leur profonde tristesse à la suite des décès en mission du lieutenant Cyrille MOREL, de l’adjudant Rémi DUPUIS et du brigadier Arno MAVEL, du groupement de gendarmerie départementale du Puy-de-Dôme, tués lors d’une intervention pour des violences conjugales à Saint-Just (63). Ils présentent leurs sincères condoléances à leurs familles, à leurs proches, ainsi qu'à l'ensemble de leurs camarades de la Gendarmerie", peut-on lire.

"Appelés à intervenir pour venir en aide à une femme victime des coups de son conjoint, les gendarmes, dans des circonstances qui restent à préciser, essuient des tirs de l’homme et ripostent. Le brigadier MAVEL, 21 ans, est grièvement touché, et succombe à ses blessures malgré les soins apportés. Un deuxième militaire est blessé à la cuisse et pris en charge par les secours, ses jours ne sont pas en danger", précise le communiqué.

"Deux militaires qui effectuaient une reconnaissance en direction de la maison sont à leur tour pris sous le feu du forcené. Le lieutenant MOREL, 45 ans, et l’adjudant DUPUIS, 37 ans, sont alors mortellement touchés".

"De nombreux renforts de gendarmerie ont convergé rapidement vers Saint-Just, afin de mettre en place un bouclage de la zone. Le GIGN est arrivé sur place vers 2h30 du matin et conduit les opérations de reconnaissance et de recherches du mis en cause. A cette heure, ces opérations se poursuivent. Tout est mis en œuvre pour interpeller l’individu et protéger les populations alentours", indique le ministère de l'Intérieur.

07h25. Le forcené est en fuite annonce la porte-parole de la gendarmerie Maddy Scheurer. Il est activement recherché.

06h20. Le parquet de Clermont-Ferrand annonce ce mercredi matin le décès de trois gendarmes de la compagnie d’Ambert au cours d'une intervention. Un forcené âgé de 48 ans a ouvert le feu alors que les militaires tentaient de porter secours à une femme ayant trouvé refuge sur le toit d'une maison. Trois gendarmes ont été tués, un quatrième est blessé.

Les faits se sont produits dans un hameau situé à proximité de Saint-Just. La situation est toujours en cours. Les hommes du GIGN sont sur place.

Des tirs à plusieurs reprises

L'intervention a débuté peu après minuit. Les gendarmes ont été appelés pour des violences conjugales. Alors qu'ils s'approchaient de la maison où la victime se trouvait, ils ont été visés par des coups de feu. L'un a été tué, le second a été blessé à la cuisse et conduit à l'hôpital.

Le forcené a alors mis le feu à sa maison et a tiré de nouveau sur les gendarmes qui se trouvaient à proximité. Deux autres militaires ont alors été touchés. En outre, la victime a pu sortir de la maison et a été mise en sécurité indique le parquet.

Le mis en cause serait déjà connu pour des faits liés à des problèmes de garde d'enfant.