Réforme des retraites : un commissariat de police incendié à Rennes

Le feu a été éteint par les policiers avant que les flammes ne se propagent au reste du bâtiment.
Réforme des retraites : un commissariat de police incendié à Rennes
Un commissariat de Rennes a été incendié ce vendredi soir. (capture écran / Ouest France)
Par Actu17
Le vendredi 14 avril 2023 à 21:27 - MAJ dimanche 16 avril 2023 à 18:56

Un commissariat a été incendié à Rennes (Ille-et-Vilaine) ce vendredi soir, en marge d'une manifestation contre la réforme des retraites. Les sapeurs-pompiers et les forces de l'ordre sont rapidement arrivés sur place.

Le commissariat visé se trouve dans la rue de Penhoët. Le feu a été allumé à l'aide de poubelles qui ont été incendiées. L'incendie a été maîtrisé par des policiers avec un lanceur d'eau, utilisé initialement dans le cadre du maintien de l'ordre.

"Une violence toujours plus forte des éléments radicaux à l’encontre des forces de l’ordre", dénonce Loïc Walder, délégué national du syndicat UNSA Police, sur Twitter. "Ces images sont inacceptables ! Soutien total à mes collègues rennais ainsi qu’à l’ensemble des forces de l'ordre mobilisées ce soir pour assurer la sécurité de tous !".

Peu après, la porte du couvent des Jacobins a également été incendiée, place Sainte-Anne. Il s'agit d'un ancien édifice religieux. Les policiers ont, une nouvelle fois, rapidement agi avec leur lanceur d'eau pour éteindre l'incendie.

Des manifestations sauvages se déroulent dans plusieurs villes de France ce vendredi soir suite à la validation, en partie, de la réforme des retraites par le conseil constitutionnel. Le report de l'âge de départ à la retraite à 64 ans a été approuvé, tandis que l'index senior a été rejeté. Les Sages ont également refusé le projet de référendum d'initiative partagée (RIP) proposé par la gauche, bien qu'une seconde demande ait été soumise.

L'Élysée a annoncé dans la soirée que la loi pourrait être promulguée "dans les prochains jours".La Première ministre, Élisabeth Borne, a déclaré sur Twitter qu'il n'y avait "ni vainqueur, ni vaincu".

En outre, l'intersyndicale a été invitée à l'Élysée mardi 18 avril, mais a demandé au président de la République, Emmanuel Macron, de ne pas promulguer la réforme et a décidé de boycotter le rendez-vous. Les syndicats appellent à une nouvelle mobilisation le 1er mai.