Seine-Maritime : Un docker torturé et tué, son corps découvert sur un parking près du Havre

Le cadavre d'un homme atrocement mutilé a été retrouvé sur un parking de Montivilliers (Seine-Maritime), ce vendredi matin. L'enquête criminelle est menée conjointement par les policiers et les gendarmes.
Seine-Maritime : Un docker torturé et tué, son corps découvert sur un parking près du Havre
Illustration. (Photo PQR/Maxppp)
Par Actu17
Le vendredi 12 juin 2020 à 13:58

La victime est un docker, âgé de 40 ans, dont la disparition a été signalée ce vendredi vers 1 heure du matin, alors qu'il rentrait à son domicile, situé dans un village entre Saint-Romain-de-Colbosc et Gruchet-le-Valasse.

C'est son épouse qui a alerté les autorités, avant qu'un dispositif de recherche soit mis en œuvre, relate Paris-Normandie.

Son corps a été retrouvé vers 7 heures du matin sur un parking aux abords de l’école Jules-Collet à Montivilliers, près du Havre, par une employée municipale qui allait prendre son service à l’école. Le cadavre supportait des traces de mutilation, qui témoignent des tortures que la victime a endurées avant sa mort.

Un œil crevé, un téton arraché

Les constatations effectuées sur place par les enquêteurs font état d'« un œil crevé et d'un téton arraché », selon une source citée par le quotidien régional. Il avait aussi « un chiffon, imbibé d’essence ou de produit inflammable, enfoncé dans la bouche ».

Ce docker, délégué du personnel, n'était pas inconnu de la justice. Il avait fait l'objet d'une mise en examen dans le cadre d’une enquête après une saisie de plus d’une tonne de cocaïne dans le port du Havre, d'après cette même source. Cette affaire était à l'instruction et ce père de famille, bien que soupçonné, bénéficiait de la présomption d'innocence.

L'école située à proximité immédiate du lieu de la découverte du cadavre est restée fermée aujourd'hui. Un périmètre de sécurité a été établi par les enquêteurs.

Le parquet a co-saisi les fonctionnaires du Service régional de police judiciaire (SRPJ) et les gendarmes de la Section de recherches (SR) de Rouen pour mener l'enquête. Le domicile de la victime a fait l'objet d'une perquisition.