Sète : Une automobiliste a une main arrachée dans un accident en fuyant la police

Une automobiliste de 26 ans a refusé le contrôle des policiers municipaux dans la nuit de jeudi à vendredi à Sète (Hérault). Elle a accéléré puis a eu un accident dans lequel elle a eu une main arrachée. Son véhicule a terminé sa course sur le toit.
Sète : Une automobiliste a une main arrachée dans un accident en fuyant la police
Illustration. (shutterstock)
Par Actu17
Le vendredi 9 juillet 2021 à 19:32

Ce refus d'obtempérer et cette prise de risque lui sont lourds de conséquences. Tout a commencé vers 00h40 lorsque le centre de supervision urbain (CSU) de la police municipale de Sète a repéré deux jeunes femmes dans la rue. Ces dernières semblaient alcoolisées et sortir d'une fête. L'une d'entre elles s'est installée au volant de sa voiture, une Volkswagen Golf, et a démarré.

Deux véhicules de la police municipale ont été alertés et se sont rapprochés pour procéder au contrôle de cette conductrice, afin de s'assurer qu'elle n'était pas ivre. La jeune femme a accéléré puis s'est dirigée à pleine vitesse sur le quai des Moulins.

Les policiers et les médecins de la clinique apportent les premiers soins

Un peu plus loin, alors qu'elle avait distancé ses poursuivants, elle aurait perdu le contrôle de sa voiture puis aurait percuté un terre-plein central, avant de terminer sa course sur le toit. Lors de cet accident, la conductrice de 26 ans a eu une main arrachée.

Les policiers lui ont apporté les premiers soins et ont sollicité l'aide du personnel médical de la polyclinique Sainte-Thérèse située à proximité. Ce sont ensuite les sapeurs-pompiers qui ont pris en charge la victime, avant de la transporter au CHU Lapeyronie de Montpellier. Les jours de cette jeune femme ne sont pas en danger.

Une enquête a été ouverte et des constatations ont été réalisées sur place au cours de la nuit, par les enquêteurs du commissariat de Sète. La victime est hospitalisée et des examens vont être pratiqués afin de déterminer si elle était ivre, ou non, au moment du drame.