Tarascon : Un commando «lourdement armé» a attaqué une escorte pénitentiaire et libéré un détenu.

Mise à jour 14h00 :
Tarascon : Un commando «lourdement armé» a attaqué une escorte pénitentiaire et libéré un détenu.
Par Actu17
Le lundi 28 janvier 2019 à 09:58 - MAJ lundi 28 janvier 2019 à 14:45

Le détenu évadé se nomme Lofty Boussouak. Il est originaire de Nîmes.

Un détenu est parvenu à s'échapper ce lundi matin vers 08h30, à Tarascon (Bouches-du-Rhône), alors qu'il était conduit au tribunal par une escorte pénitentiaire.

Un commando "lourdement armé" à "visage couvert" est à l'origine de cette spectaculaire évasion a précisé le parquet. Deux hommes armés ont attaqué l'escorte, en tirant des coups de feu. Les agents pénitentiaires ont été violemment frappés à coups de crosse afin qu'il lâche le détenu.

Selon nos informations, l'attaque s'est produite au moment où l'escorte allait pénétrer dans le tribunal. Des coups de feu ont été tirés au fusil automatique, sur le véhicule du personnel pénitentiaire.

Environ 11 coups de feu ont été tirés selon les premiers éléments de l'enquête, en direction du véhicule du personnel pénitentiaire. Les tirs ont eu lieu au moment où les agents tentaient de prendre la fuite pour échapper aux malfaiteurs a précisé le procureur de la République.

Le magistrat a expliqué lors d'une conférence de presse à la mi-journée que le plan épervier avait été déclenché pour tenter de retrouver les auteurs de cette attaque ainsi que le détenu en fuite.

Un homme bien connu de la police

Le détenu âgé de 27 ans qui était conduit au tribunal de grande instance de Tarascon, était incarcéré à la prison de Béziers. Il a pris la fuite avec les malfaiteurs alors qu'il devait être présenté à un juge d'instruction.

Le détenu était écroué depuis le 26 septembre dernier notamment pour vol avec armes et association de malfaiteurs nous précise cette même source. Il est également connu des services de police pour des faits de trafics de stupéfiants et de vol.

Par ailleurs, l'homme n'était pas inscrit comme "Détenu particulièrement surveillé" (DPS).

Au moment de cette attaque, les élèves du lycée Daudet ont été confinés dans leur établissement à la suite des coups de feu. Le lycée se trouve à quelques dizaines de mètres du tribunal.