Val-de-Marne : Elle se plaint du squat de son hall d'immeuble, sa chienne est poignardée à mort

Excédée par le squat de son hall d'immeuble, une habitante de Bonneuil-sur-Marne (Val-de-Marne) a fait appel à la police à plusieurs reprises. Des démarches qui n'ont visiblement pas plu aux personnes concernées par sa protestation : sa chienne a été poignardée à mort sous ses yeux.
Val-de-Marne : Elle se plaint du squat de son hall d'immeuble, sa chienne est poignardée à mort
Illustration. (photo Llima Orosa/Flickr)
Par Actu17
Le jeudi 9 janvier 2020 à 15:32

Cela fait de nombreuses fois que les habitants de cet immeuble de la rue des Clavizis à Bonneuil-sur-Marne se plaignent des jeunes qui squattent les halls d'immeuble, notamment celui situé au numéro 4. L'une des riveraines âgée de 56 ans qui a déjà fait appel à la police plusieurs fois, a été victime d'un règlement de comptes ce mercredi.

Vers 18 heures, elle promenait sa chienne de 8 ans, un Malinois tenu en laisse, avec sa fille, lorsqu'elle a aperçu près du city stade à proximité de son domicile, un groupe de quatre individus.

Il poignarde son chien et prend la fuite

Sans qu'elle ne s'en rende compte, un autre homme au visage dissimulé est arrivé dans son dos et a poignardé son chien sur le flanc droit, avec un couteau. L'agresseur a ensuite pris la fuite avec son arme à la main, vers la rue du chemin vert selon une source policière.

Les policiers ont été alertés. Les fonctionnaires de la brigade territoriale de contact (BTC) de Créteil sont arrivés sur place mais l'auteur des faits n'a pu être retrouvé. L'animal a agonisé durant plusieurs minutes avant de décéder a expliqué la quinquagénaire, sous le choc.

La rue des Clavizis à Bonneuil-sur-Marne. (capture écran Google view)

Une enquête a été ouverte pour "acte de cruauté envers un animal domestique". Pour les policiers, la piste d'un acte de vengeance et d'intimidation ne fait aucun doute.

De nombreuses intimidations

Ces derniers étaient d'ailleurs intervenus à trois reprises la veille au même endroit, car plusieurs jeunes occupaient les parties communes de l'immeuble, un délit prévu par l'article L. 126-3 du code de la construction et de l’habitation. L'un des suspects avait alors été conduit au commissariat.

De plus, la propriétaire du chien avait déjà fait l'objet d'intimidations de la part de ces individus qui lui ont répété que ses appels à la police ne changeraient rien à leur présence dans le hall de son immeuble.