Le jeudi 21 février 2019 à 16:34 - MAJ jeudi 21 février 2019 à 17:18
Après deux mois d’enquête, les policiers ont pu prouver que les violences urbaines du 31 décembre 2018 à Limeil avaient été bien préparées. Pis, pour y participer, il fallait s’acquitter de frais d’inscription !
Mardi, les policiers de Boissy-Saint-Léger ont interpellé sept individus soupçonnés d’avoir participé aux émeutes du 31 décembre dernier, à Limeil. Trois d’entre-eux se trouvaient déjà en prison.
Des vidéos compromettantes
Les organisateurs avaient tout prévu pour une nuit « explosive ». Alcool, mortiers d’artifices, barricades, incendie de voiture... Dans une vidéo que les enquêteurs ont pu exploiter, l’un des organisateurs présumé exhibe même de l’argent récolté, révèle Le Parisien. Pour se joindre à la « fête », il fallait s’acquitter d’un billet d’entrée.
Les violences urbaines avaient duré environ 2h30 dans la cité la
Sémaroise à Limeil-Brévannes. Plusieurs incendies de poubelles et
de voiture avaient attiré les forces de l’ordre dans un
guet-apens.
Les policiers avaient été menacés, insultés et caillassés.
Un pistolet chambré découvert
Sur le toit d’un immeuble de la cité, les fonctionnaires avaient mis la main sur un pistolet contenant une cartouche chambrée. Ce soir-là, ils avaient aussi découvert des batteries de voitures, des cagoules, des gants et des bidons d’essence, rapporte le journal francilien.
Ce mercredi, cinq suspects devaient être mis en examen. Ils ont été déférés au tribunal de Créteil.