Le dimanche 16 juillet 2023 à 20:53
Les gendarmes ont interpellé un chauffard de 23 ans à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise), dans la nuit du dimanche 2 au lundi 3 juillet dernier, au terme d'une course-poursuite. Selon nos informations, ce dernier conduisait une voiture qui venait d'être volée et se trouvait sous contrôle judiciaire. Un an plus tôt, il a en effet été mis en examen pour "homicide involontaire" après avoir mortellement percuté un étudiant italien de 24 ans, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), alors qu'il conduisait à pleine vitesse.
Cette voiture a été volée sur la commune de Domont. Quelques minutes plus tard, le suspect au volant tombe face à une patrouille de gendarmes qui lui ordonnent de s'arrêter. Il refuse et percute le véhicule des militaires avant d'accélérer. Une course-poursuite s'engage. Arrivé à Villiers-le-Bel, il perd le contrôle de son véhicule et termine sa course dans des voitures en stationnement. Le fuyard tente de prendre la fuite à pied, tout comme ses deux passagers. Le trio est rapidement rattrapé et interpellé.
Récemment remis en liberté
Le chauffard de 23 ans est placé en garde à vue et les enquêteurs constatent qu'il a été mis en examen et écroué le 15 juin 2022, puis remis en liberté il y a quelques jours, à la mi-juin, sous contrôle judiciaire. Dans cette précédente affaire, il est soupçonné d'avoir tué un jeune étudiant dans le centre-ville de Saint-Ouen, le 7 juin de la même année, alors qu'il conduisait une voiture, prenant la fuite.
Il s'était finalement rendu aux policiers du commissariat de la ville une semaine plus tard, reconnaissant les faits. La victime, un étudiant de la Sorbonne, était en train de traverser la rue Albert-Dhalenne sur un passage piéton lorsqu'un chauffard est arrivé à pleine vitesse. Le jeune Italien n'a pas pu l'éviter. Il est décédé peu après à l'hôpital. Bien que déjà connu des services de police pour conduite sans permis, le suspect conduisait en règle le jour du drame, selon une source proche de l'affaire.
Condamné à deux ans de prison ferme
Déféré au terme de sa garde à vue, le jeune homme a été jugé mercredi 5 juillet au tribunal correctionnel de Pontoise dans le cadre d'une comparution immédiate. Il a écopé d'une peine de deux ans de prison ferme puis a été placé sous mandat de dépôt.