Versailles : Amélie H. alias «Marie Acab-land» condamnée à 8 mois de prison ferme et écrouée

Placée en garde à vue ce lundi au commissariat de Versailles (Yvelines), Amélie H. également connue sous le nom de "Marie Acab-land", a été déférée et jugée en comparution immédiate ce mercredi au tribunal correctionnel.
Versailles : Amélie H. alias «Marie Acab-land» condamnée à 8 mois de prison ferme et écrouée
Illustration. (shutterstock)
Par Actu17
Le mercredi 4 décembre 2019 à 18:27

Accusée d'espionner et de suivre des policiers depuis de nombreuses semaines, Amélie H. avait été interpellée ce lundi soir vers 19h30 alors qu’elle suivait des enquêteurs de la police judiciaire de Versailles (SRPJ) en les filmant et en « haranguant la foule ». La mise en cause fichée S (sûreté de l'État) et proche de l'extrême-gauche, était également visée par une plainte d'un autre policier.

Amélie H., 21 ans, a été condamnée ce mercredi à 8 mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Versailles pour des violences psychologiques sur personnes dépositaires de l'autorité publique. La prévenue a été écrouée puisqu'un mandat de dépôt a été délivré à son encontre. Elle a également écopé d'une interdiction de paraître dans le département des Yvelines.

Plusieurs policiers qui étaient parties civiles se sont vu attribuer 2, 3 et 8 jours d'Incapacité totale de travail (ITT) suite à ces violences psychologiques.

12 mois de prison avaient été requis

Le procureur avait requis une peine de 12 mois de prison dont 6 mois de sursis, avec obligation d’indemniser les victimes et une obligation de soins, mais également la révocation d'une peine de prison de 2 mois de sursis prononcée en mai 2019 et la révocation d'une autre peine de 7 mois de sursis datant du 16 octobre 2018.

Le magistrat avait également réclamé un mandat de dépôt à l'encontre de la jeune femme de 21 ans, ainsi qu'une interdiction de paraître dans les Yvelines durant 5 années, et une interdiction des droits civiques.

"La décision du tribunal est logique"

"Dans un climat si tendu, s’en prendre à des policiers en les suivant et en divulguant sur les réseaux sociaux des éléments d’identification personnels est un facteur de déstabilisation et une source de violence. La décision du tribunal est logique", a déclaré Me Thibault de Montbrial, l'avocat de l'un des policiers, à l'issue de l'audience.