Le vendredi 19 novembre 2021 à 16:04 - MAJ vendredi 19 novembre 2021 à 16:47
L’avocate générale, Carole Étienne, avait requis la perpétuité assortie d’une peine de sûreté de 30 ans, contre David Ramault, 48 ans, pour l'enlèvement, la séquestration, le viol et le meurtre aggravé d'Angélique, une fillette de 13 ans.
Une peine à la mesure du "calvaire" enduré par la victime, "enlevée, salie, étranglée, et abandonnée dans un bois", selon les termes de l'avocate. La cour d’assises du Nord l'a condamné à la réclusion à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 25 ans ce vendredi après-midi.

Le quadragénaire, père de deux enfants, avait déjà été condamné pour viol sur une autre enfant du même âge, en 1996, à neuf ans de prison.
L’avocate générale avait demandé aux jurés de « juger un crime sexuel, un crime sadique, qui a consisté à chercher une victime fragile et vulnérable, à la manipuler, dans le but de la réduire à un objet sexuel (…) pour atteindre la jouissance ». L'accusé « avait un projet d’agression sexuelle et de viol qui a été préparé », et dont le meurtre était l’aboutissement a-t-elle estimé.
Lors du premier jour du procès, David Ramault a demandé pardon à la famille d'Angélique, affirmant être "un monstre", et ajoutant qu'il n'avait pas consulté un psychologue lors de sa sortie de prison par « honte de repenser à ce que j’avais fait, d’avouer qui j’étais au fond de moi ».